
Sur le plateau de Botola TV, le sujet du plafonnement du budget des clubs professionnels algériens a été abordé. Qui de mieux pour en parler que l’ancien vice-président de la Ligue de football professionnel (LFP) et chargé de la gestion de la compétition professionnelle, Djamel Messaoudene. «Premièrement, je voudrais dire que la décision prise sur la limitation des budgets à 50 milliards a été brutale. Cette mesure aurait dû s’appliquer progressivement et se décider en collaboration étroite avec les clubs», et d’ajouter : «Pour ne rien vous cacher, je pense que cette décision a plongé le football algérien dans la crise.»
Messaoudene pense même que la Ligue a mis la charrue avant les bœufs. «On a voulu se comparer aux clubs européens, mais on y est allé avec précipitation. Le Bureau fédéral aurait dû amender ses textes d’abord. Il estime que la DCGF (Direction de contrôle de gestion et des finances des clubs professionnels) est pour l’instant démunie et appelle le Bureau fédéral à amender ses lois à la prochaine AG.
Pour Djamel Messaoudene, «en cas de non-respect de la limitation des budgets, la DCGF va devoir faire de la gymnastique intellectuelle avec les textes actuels pour trouver une raison annexe pour sanctionner les clubs, car dans l’état actuel, il n’y en a pas». Une réforme qui fait polémique, certains y voient un frein important sur la scène continentale pour le football national, alors qu’en même temps plane le doute sur l’efficacité de cette dernière. Djamel Messaoudene révèle même que le dernier mercato estival a été le plus onéreux de l’histoire.