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ALG : Jusqu’à quand peut-on accepter de telles magouilles au Chabab ?

LAFORDASSE

Il a fallu que le conflit, qui oppose le P-dg de la Holding Madar, Amara Charaf-Eddine, dont le Chabab Belouizdad est la propriété de la firme, avec le président du club, Moha- med Benelhadj, éclate au grand soleil pour que les langues se délient. Alors, l’on s’aperçoit de l’étendue de la grosse magouille et des dessous de cette affaire qui font chauffer les réseaux sociaux et ternissent l’histoire du grand Chabab.

Tout a été faussé au départ. Ce n’est pas Charaf-Eddine Amara, alors président de la FAF, qui a propulsé Benelhadj à la tête du club. Démissionné de la maison de Dely Brahim, le P-dg, qui a estimé que les rapports de force sont en sa faveur, a mis en branle tout un plan pour éliminer celui qui refusait d’exécuter des directives, notamment finacières, allant à son encontre et à celui de la société sportive.

L’ex-président éphémère de la FAF, qui bénéficie de 67 % du capital, trouve en la personne de Chettouf Karim, président du CSA- CRB (8%) et membre de l’actuel Bureau Fédéral de la FAF, un allié. Et tous deux, main dans la main, convoquent une assemblée générale ordinaire des actionnaires pour le 6 février dans le but de donner le coup de grâce à Benelhadj qui n’est pas né de la dernière pluie.

Si les deux antagonistes ont demandé au président du conseil de l’administration du SSPA par courrier de convoquer, pour le 6 février, une assemblée générale ordinaire en invoquant l’article 26, alinéa 2 des statuts de la SSPA, ils ont occulté le fait qu’ils n’ont pas respecté le délai accordé à toute convocation. Benelhadj leur a fait savoir et les avocats du club le leur ont rappelé. Et c’est là où d’autres magouilles expliquent en partie les alliances douteuses.

Lors de la dernière assemblée générale élective de la FAF, pour barrer le chemin de Dely Brahim à Djihad Zefizef, le Chabab s’est fait représenter par deux votants dont … Chettouf Karim qui a obtenu le document du club de Larbaâ et a joué sur les deux tableaux. Indépendamment du problème du cumul, la question qui mérite d’être posée est la suivante : Comment peut-on se référer à la légalité quand, du début à la fin de cette histoire, elle est bafouée ?
– LAFORDASSE

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