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ALG : Jusqu’à quand l’interminable feuilleton Allik ?

BADYS BOUFAROUA

On ne peut pas être et avoir été. Depuis plusieurs mois, le nom de Saïd Allik est conjugué au présent et au futur lorsqu’il s’agit de l’USM Alger. Il reste un des derniers dirigeants des Rouge et Noir, et il a été pressenti pour tenir un rôle majeur au club. D’après certains médias, « le nouveau directeur général » serait en poste depuis la mi-mai. Le président du CSA-amateur du club de la Médina d’Alger n’aurait, toutefois, pas signé son contrat, ce qui plongerait de facto le club de Soustara dans l’illégalité. Et cela débouche sur une situation plutôt comique puisque, selon ces mêmes sources, le « directeur général», toujours sans contrat, négocie et propose des …. contrats à des joueurs, qui doivent sûrement ne plus savoir sur quel pied danser. Est-ce là un exemple de professionnalisme ?

Signera ? Signera pas ? Pour quel salaire ? Pour combien de temps ? Ce genre d’interrogations se pose généralement pour les joueurs, les vrais stars d’une équipe, et à la limite pour le coach. C’est une première, avec le cas Allik, d’avoir autant d’intrigues par rapport à la signature d’un directeur général de club. Certes, le personnage, aujourd’hui âgé de 77 ans, n’est pas né de la dernière couvée. C’est un historique du club, plus de 30 années passées chez Ouled El Hamra que ce soit en tant que joueur, entraîneur et président. Il a appris avec le temps toutes les ficelles de la communication et dans cette affaire, il ne pipe pas mot. D’autres personnes alimentent en rumeurs, à sa place, les médias quant à la durée de son contrat (3 ans) et de son salaire (entre 2 millions et des poussières).

Bien entendu, ça coince quelque part. On croit savoir que la direction de Serport, propriétaire majoritaire du club, ne peut se permettre de lui garantir ce qu’il touchait, par exemple, au Chabab Belouizdad. Elle attend un feu vert qui viendrait d’ailleurs, et Allik Saïd ne semble pas être dérangé par ce retard. Il a fait partie de la délégation présidée par Boubaker Abid et qui a été reçue par le ministre des Transports, Saïd Sayoud. Ce dernier aurait affirmé « la nécessité de ramener le club à son ancien niveau ». Bref, une solution doit être trouvée pour ce qui doit être un non-événement. Au temps des directeurs sportifs, spécialistes du scouting, du droit sportif, qui agissent avec une méthodologie scientifique, le management à l’ancienne est révolu. Surtout si c’est pour apporter de l’intrigue et de l’incertitude dans une équipe déjà vacillante.-

BADYS BOUFAROUA

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