Le championnat national constitue un calvaire pour les footballeurs. En pleine canicule, les moyens des clubs ne per- mettent pas l’organisation des matches en nocturne. De ce fait, les joueurs de la Ligue 1 devront encore subir les supplices d’une programmation approximative des responsables de la Ligue de football pro- fessionnel (LFP). Le week-end dernier, en pleine vague de chaleur, l’équipe du Para- dou AC a joué sous une chaleur suffocante lors de son match face à la JS Saoura, disputé au stade du 20-Août de Béchar en diurne (17h15). Les joueurs des deux équipes ont eu du mal à respirer durant les 90 minutes de la partie.
Il faut dire que le thermomètre affichait, semble-t-il, 50° Celsius, ce qui a consti- tué un véritable handicap pour les deux équipes et surtout le PAC qui n’est pas ha- bitué à cette chaleur. En plus de jouer sous un soleil de plomb, les joueurs ressentent une terrible chaleur dégagée par le tartan, sachant que la matière synthétique de la pelouse n’absorbe pas les rayons du soleil. Le problème n’est pas unique pour le stade de Béchar puisque même à Chlef, les joueurs de l’ASO et du CS Constantine ont vécu une véritable mésaventure au stade Mohamed-Boumezrag. Plusieurs joueurs ont été victimes de brûlures de premier degré en raison de leur exposition directe au soleil.
Certains assurent qu’ils avaient du mal à respirer et les pause-fraîcheurs ne semblent être une solution. Demain, lundi, la LFP a programmé une journée (la 2e). De l’enjeu, il y en aura partout. Les joueurs seront obligés de subir un autre supplice où les stades d’El-Bayadh, de Dar Beïda, de Sétif, de Khenchela ou encore de Chel- ghoum Laïd ne seront pas une villégiature pour les équipes. Vivement la fin de ce championnat, unique dans son genre.
– DJAMEL O.
