L’ex-gestionnaire de la FAF, Charaf-Eddine Amara a tout miné avant de quitter Dely Brahim et rejoindre la Holding Madar. Cette fois-ci, ce sont les problèmes financiers qui s’amoncellent à la fédération algérienne de football (FAF). Sans maitre à bord, depuis la démission en cascades de plusieurs membres du Bureau Fédéral (BF) et celle du gestionnaire en abandon de poste depuis le 22 mai dernier, la FAF est dans une situation de blocage jamais connue. Les salaires du mois de mai n’ont toujours pas été versés aux employés qui ne cachent pas leurs inquiétudes.
De Sidi Moussa à Dely Ibrahim, Sidi Belabbès et Khemis Meliana, la consternation et la désolation sont totales chez ces salariés. Le Secrétaire général, Mounir Debichi, seul signataire, ne peut engager aucune dépense et encore moins débloquer la paie sans la contre-signature de son président. Or, ce dernier, avait selon nos informations, délégué sa signature à la Directrice des finances et de la comptabilité (DFC) annoncée partante elle aussi. Sans président de Commission des finances, Rachid Oukali (démissionnaire), non plus, la FAF est bateau qui vogue au gré des vents. Et la situation n’est pas prête de s’arranger à la veille du déplacement de la sélection de Djamel Belmadi en Tanzanie…
