ALG : Boulahbib flingue le fuyard de Franceville et son « hurleur de Doha »
LAFORDASSE

La scène footballistique nationale a encore bougé ces dernières heures. Deux faits ont attiré l’attention des observateurs : d’un côté, le bilan affiché par « le hurleur de Doha » de ses comptes digitaux et ses chiffres records exhibés ; et de l’autre, le douloureux rappel du président du CS Constantine, Soussou Boulhabib. Ce dernier n’a pas hésité dans une intervention sur la chaîne Al Hayat de tirer à boulets rouges sur les partisans de l’ex-gestionnaire Mohamed Raouraoua, dont le nom revient à répétition tel un disque rayé, alors qu’il a quitté le palais de Dely Ibrahim et la « principauté » de Sidi Moussa, il y a de cela six ans déjà.
Le « maman m’a dit… » et « hurleur de Doha » revendique ostentatoirement des millions de suivistes, qu’il abreuve régulièrement de fakenews pour s’assurer d’autres « victimes » du buzz, se targue, sans aucune modestie, d’être un incontournable « homme des médias ». Chiche ! qu’il reprenne ses fakenews à l’antenne de son employeur pour les crédibiliser. Une ambivalence qui frise la schizophrénie tant l’écart est grand entre celui devenu influenceur et le commentateur. Tout y passe : la fédération, son président, le sélectionneur Djamel Belmadi, et bien d’autres sujets où souvent la désinformation est systématique et le mensonge est grossier. Heureusement que des internautes loin d’être incrédules lui rappelent certaines vérités.
Le président du CS Constantine, Boulahbib en fait partie. Il refuse de les gober et il l’a dit haut et fort dans son intervention par téléphone à la chaîne Al Hayat-TV. Le patron du populaire club constantinois a précisé que les coalisés n’avaient aucune leçon à donner aux acteurs du football algérien et que chaque président de fédération en poste a droit au respect qui sied à son rang et au rôle qu’il a joué. « Essayons d’octroyer au pré- sident un nouveau mandat de quatre ans et s’il échoue, on dit qu’il a échoué. On ne le juge pas sur six mois puis on décide que c’est un échec», a-t-il expliqué. Et v’lan dans le tibia pour rappeler que « certains sont restés 18 ans en poste, (sans compter le mandat de Hamid Haddadj, dirigé par l’ami de 40 ans), et on tente de les faire revenir. Revenir où ? », s’est insurgé Boulahbib.
Incapable de contenir sa grosse colère, le patron des Sanafir a révélé de dures vérités. « Tous ceux qui étaient à la FAF, avant Zetchi, pour être précis, n’ont pas de leçons à nous donner. Ils ont échoué ! ils ont échoué après 18 années de présence et ils ne doivent pas venir juger des gens qui sont aux commandes depuis 6 mois seulement » a-t- il conclu. Un message clair ,net et précis qui mérite d’être pris à sa juste valeur ! Mais est- ce pour autant la fin du mythe de l’homme fort des coulisses, le fuyard de Franceville, à la réputation surfaite en planque à Djeddah ? Certainement pas. L’objectif est de reprendre « l’empire », sa capitale Dely Bra- him, son coffre-fort, les avantages qui vont avec et tant pis pour l’Algérie et son football ! Chapeau bas, Boulahbib !
LAFORDASSE