ALG : Bernaoui n’a fait que confirmer ce que l’on savait déjà !

Depuis quelques années, le paysage médiatique algérien, à l’instar de toute la planète, est en train de vraiment changer. Le sport en général et le football en particulier ne peuvent inévitablement échapper à toutes les mutations, bonnes ou mauvaises soient-elles, qu’ils suscitent ou su- bissent. La tendance aujourd’hui étant vers le digital et les réseaux sociaux, les télévisions s’adaptent elles aussi en mettant les passerelles avec la planète bleue à travers différents sup- ports, recalant davantage la plume, le stylo et le papier à quelques années en arrière, même si ces derniers conti- nuent à lutter pour avoir leurs places.

Autre tendance chez nous prend forme. C’est la multiplication de plateaux de débats qui ont recruté une ribambelle de journalistes et de consultants formés d’anciens foot- balleurs, voire d’entraîneurs, recyclés à la va-vite pour satisfaire un audimat dont ne connaît pas avec exactitude les goûts et les préférences. Mais au fil des années, des « lobbys » et des centres d’intérêts se sont constitués autour du football et des médias dans le but de (re) devenir influents et peser sur les décisions. Mais le plus grave dans cette mutation, ce sont ces gens des médias et des figures cathodiques qui roulent pour eux.

Ils enclenchent souvent des cabales derrière des personnalités du sport, à l’image de l’ex- président de la Fédé- ration, Kheïreddine Zetchi, ou bien le sélectionneur national, Djamel Belmadi, qui est actuellement la cible privilégiée de quelques têtes pseudo-influenceuses, agissant dans la sphère médiatique en premier lieu. La dernière sortie de l’ex- ministre de la Jeunesse et des Sports, de 2018-2019, Abderaouf Bernaoui, sur la chaîne TV privée, Echourouk, n’a fait que confirmer ce que certains initiés savaient déjà concernant le travail de sape, mené par les partisans et les coalisés du fuyard de Libreville.

Bon nombre d’entre eux, à la petite semaine, sont frustrés par la perte d’indus privilèges (voyages, séjour avec l’équipe nationale, équipements, per diem …) et font dans le terrorisme informatif, alors qu’ils n’ont jamais appartenu à la noble famille médiatique. Ces personnes sont un coup agent-manager, un coup inter- médiaire facilitateur des basses besognes et de la corruption, un coup spéculateur professionnel. Elles sont invitées dans des émissions où elles font dans la désinfor- mation et la manipulation. Mais, elles fini- ront dans les caniveaux du Mouvement sportif national, parce qu’elles ne font que freiner quelque peu la marche en avant du football de l’Algérie qui avance. Sans plus.