À cinq semaines du coup d’envoi de la saison 2025-2026, prévu le 21 août, les clubs algérois de Ligue 1 sont confrontés à un sérieux problème logistique : l’indisponibilité de la majorité des stades de la capitale. Une situation qui menace directement le bon déroulement du championnat. Face à cette urgence, la Ligue de football professionnel (LFP) a convoqué les représentants du MC Alger, CR Belouizdad, USM Alger, Paradou AC et ES Ben Aknoun pour une réunion de crise. Objectif : trouver rapidement deux stades de repli par club.
Trois enceintes majeures sont concernées par des fermetures : le 5-Juillet, Nelson-Mandela de Baraki, et Ali-Ammar de Douera. Ces interruptions sont dues à des travaux, des blocages administratifs ou des événements exceptionnels. Le concert de DJ Snake prévu à Baraki le 22 août, par exemple, rendra le stade indisponible durant près de deux mois.
Le président du MCA, Hakim Hadj-Redjem, a demandé un déblocage administratif concernant Douera, encore rattaché au ministère de l’Habitat. Il plaide aussi pour retarder les travaux de réfection afin d’y débuter la saison. Le CR Belouizdad, lui, vise le stade Salem-Mabrouki de Rouiba, dont la mise à disposition tarde.
Autre dossier sensible : le stade Mustapha-Tchaker, fermé après des incidents en Coupe d’Algérie. La LFP envisage d’interpeller les hautes autorités pour le réhabiliter. Le stade de Koléa, inutilisé depuis 15 ans, est également évoqué comme solution alternative. Moins exposés, le Paradou AC et l’ES Ben Aknoun pourraient se contenter de stades secondaires, comme Dar El Beïda ou Birkhadem. La LFP est face à un casse-tête inédit. Une réponse rapide des autorités s’impose pour éviter un démarrage chaotique du championnat.
– DJAMEL O.
