L’Algérie a achevé son aventure du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2024) en quarts de finale. Certes, les Verts n’ont pas perdu de match, mais la prestation des hommes de Madjid Bougherra laisse perplexe.
Après une première sans pitié face à l’Ouganda, puis un deuxième match assez abouti devant l’Afrique du Sud, les camarades du capitaine Ghezala ont commencé à fléchir. Face à la Guinée, au Niger, puis devant le Soudan, l’équipe algérienne ne pouvait pas faire mieux, ce qui illustre un véritable coup de frein dans sa dynamique. On peut résumer cela au temps imparti pour mettre sur pied cette équipe et sa préparation, mais force est de reconnaître que les choix du sélectionneur national restent discutables. Lors des cinq matches joués, les joueurs algériens avaient certes la possession du ballon avec près de 60 %, ils se procurent plusieurs opportunités, mais cette domination s’avère stérile. En Coupe arabe, le niveau sera plus élevé et l’Algérie se présentera avec l’ambition de garder son titre acquis en 2021. Physiquement, les Verts manquent de percussion, notamment en seconde période. L’Algérie n’a jamais trouvé la faille.
Des choix à revoir
Les choix de Bougherra, qui a utilisé 18 joueurs sur les 26 emmenés avec lui, n’ont pas changé la donne. Misant sur un noyau de 14 joueurs, il n’a pas eu vraiment trop de choix pour diverses raisons (forme, blessure…). Ces cadres attendus n’ont pas su inverser la tendance, confirmant la baisse de régime de l’équipe. Entre une préparation insuffisante et des joueurs en deçà des attentes, à l’image de Mahious et Belhocini, les signes d’inquiétude se multiplient. Le parcours de l’équipe algérienne dans ce CHAN-2024 agit comme un révélateur. L’équipe devra hausser significativement son niveau de jeu si elle veut rivaliser avec les équipes arabes au mois de novembre prochain. Les Verts sont désormais sommés de retrouver leur mordant, leur fraîcheur et leur efficacité offensive. Bougherra sait déjà qu’il ne va pas compter sur plus de 60% du contingent actuel. Il doit faire confiance à des éléments comme Kohili, Akhrib ou encore Boulbina.
DJAMEL O.
