Transféré à Manchester City lors du mercato estival, Rayan Aït-Nouri suscite déjà un vif engouement de la part de la presse britannique.
L’international algérien, auteur d’une saison remarquée avec Wolverhampton, est présenté comme l’une des révélations potentielles du prochain exercice en Premier League, à condition de convaincre Pep Guardiola et de s’imposer dans un effectif ultra-compétitif. Dans un article publié ce week-end, le tabloïd The Sun s’est enthousiasmé pour les qualités techniques et la polyvalence du latéral gauche de 23 ans. Le quotidien évoque un «profil atypique», loin du défenseur classique : «Aït-Nouri a souvent joué comme un meneur de jeu avancé la saison dernière.
Il a inscrit 5 buts et délivré 7 passes décisives, un total impressionnant pour un latéral». La même source souligne également son implication défensive, avec 101 tacles réussis, le plaçant parmi les meilleurs à son poste en Premier League la saison passée. Une double casquette – offensive et défensive – qui pourrait bien faire de lui la pièce manquante dans le puzzle tactique de Guardiola, surtout depuis que Josko Gvardiol a été repositionné dans l’axe de la défense.
Pressenti pour une place de titulaire
Mieux encore, Aït-Nouri est pressenti pour intégrer la “Dream Team” dans le jeu fantasy populaire «Dream Team» en Angleterre. Un statut qui récompense les joueurs les plus influents et réguliers sur les pelouses anglaises, preuve que l’attente autour du Fennec est réelle. Sous contrat avec les Citizens pour les cinq prochaines saisons, Aït-Nouri a déjà effectué ses premiers pas avec le club mancunien lors de la Coupe du Monde des clubs organisée aux États-Unis.
Un baptême du feu remarqué, qui n’a fait que renforcer l’optimisme des supporters skyblues, impatients de voir leur nouveau numéro 3 briller en championnat et en Ligue des champions. Ce transfert à City constitue un tournant majeur dans la carrière du jeune latéral, qui espère ainsi non seulement progresser à haut niveau, mais aussi devenir un pilier de l’équipe nationale algérienne à l’approche des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Le défi est immense, mais l’avenir semble sourire à Rayan Aït-Nouri, à la croisée des chemins entre ambition individuelle et espoirs collectifs.
LYÈS L.
