
On s’y attendait ! La Confédération africaine de football (CAF) a mis son véto sur la candidature de Samuel Eto’o au poste de membre de son Comité exécutif, qui sera renouvelé en mars. Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), avait déposé sa candidature pour occuper le fauteuil de membre du Comité exécutif de la CAF, détenu par son compatriote, Seidou Mbombo Njoya. Mais la solidarité au sein de l’actuel Comex a prévalu, et le Comité de gouvernance de la CAF, réuni le 24 janvier 2025, aurait relevé des irrégularités dans son dossier, notamment une sanction émanant du Comité d’Éthique et de Discipline de la FIFA pour des incidents liés à la Coupe du monde U-20, en Colombie.
Eto’o avait été également sanctionné par la CAF, en juillet dernier, à cause de sa collaboration controversée avec la plateforme de paris en ligne 1XBet. Cependant, l’ex-pichichi des Lions indomptables ne s’avoue pas vaincu et compte contre-attaquer. «Personne ne peut m’interdire d’être candidat au Comité exécutif parce qu’il y a encore plusieurs instances qui doivent se prononcer et tant qu’elles ne se sont pas encore prononcées, je ne suis pas condamné, et je dois pouvoir être candidat. Et je crois que je ne serai pas condamné parce que nous avons assez d’éléments pour prouver notre innocence », confiait-il à RFI. On croit savoir que Mbombo Njoya ne pourrait pas candidater étant sénateur et surtout tributaire du bon vouloir de la Fecafoot.
A moins d’une intervention des autorités politiques, les textes régissant l’organisation de la CAF stipulent que « les candidats sortants ne peuvent se représenter qu’à condition de bénéficier d’une lettre de recommandation émise par leurs fédérations nationales ». Mais la Fécafoot, sous la direction d’Eto’o, avait exclu tout soutien à Mbombo Njoya. Affaire à suivre…
– YANIS. B