
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, une inquiétude majeure persiste dans l’esprit des supporters et des joueurs algériens : l’arbitrage. Depuis plusieurs éditions, les Verts ont souvent eu le sentiment d’être lésés par des décisions contestables, parfois décisives dans le déroulement de leurs matchs. La dernière CAN, marquée par des erreurs flagrantes, reste un souvenir amer. L’Algérie, éliminée prématurément, avait alors dénoncé une série de décisions injustes qui avaient pesé lourd dans la balance.
Ce sentiment d’injustice a refait surface, lors du match face à l’Ouganda, comptant pour la dernière journée des éliminatoires du Mondial-2026. L’arbitre mauricien, Ahmad Imtehaz Heeralall, a multiplié les décisions controversées, relançant le débat sur l’équité arbitrale en Afrique. Quatre actions en particulier ont choqué joueurs et observateurs : un tirage de maillot évident sur Boudaoui sur l’action du but ougandais, un poussé flagrant sur Amoura dans la surface (15e), une main d’un défenseur ougandais (60e) sifflée contre l’Algérie, puis une autre main (78e) sur une frappe de Gouiri, sanctionnée par un simple corner.
Sans VAR pour corriger ces erreurs, les Fennecs se sont sentis abandonnés à leur sort. De nombreux hors-jeu inexistants ont également freiné leurs offensives, alimentant le sentiment d’un arbitrage à sens unique. Ces incidents ne relèvent pas du simple hasard : ils rappellent que l’arbitrage africain reste un chantier fragile où la cohérence et la transparence font souvent défaut. À quelques mois de la CAN, le staff algérien redoute que ces décisions approximatives ne deviennent un facteur X, capable d’impacter le parcours des Verts. L’Algérie devra donc se préparer à jouer contre les aléas d’un arbitrage encore trop souvent imprévisible.
Pour espérer aller loin au Maroc, les Verts devront faire preuve de sang-froid, d’efficacité… et, peut-être, d’un peu de chance face au sifflet.
LAFORDASSE
