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ALG : Absents à la CAN, de nouveau performants

Privés de la CAN par décision du coach ou forfait médical, ceux qui devaient faire partie des Verts en Côte d’Ivoire brillent en cette seconde moitié de février, soit au meilleur moment pour espérer retrouver l’EN dès le mois de mars et prendre, cette fois-ci, part au tournoi international qu’organise l’Algérie sous l’égide de la FIFA.

A lui seul, il aura tenu le haut du pavé de l’actualité footballistique, en France, ces dernières vingt-quatre heures. En se jouant superbement de la défense parisienne pour aller tromper Donnarumma d’un exquis fouetté de l’extérieur du pied droit, dimanche après- midi, au Parc des Princes, Amine Gouiri a certainement fait rappeler à beaucoup de supporters des Verts qu’il avait réellement manqué à l’EN de Djamel Belmadi à Bouaké, où sa fine technique et son sens du but auraient forcément rendu de précieux services à l’avant-garde nationale. L’annonce de son forfait dans un communiqué assez quelconque de la FAF qui a fait suite à une décision de son club de le ménager avait, pour rappel, fait grand bruit au bled, où certains ne s’étaient pas gênés pour accuser hâtivement le joueur de tricherie.

Gouiri et Benrahma, retour de flammes

Désormais compétitif, l’ancienne légende des jeunes catégories de l’équipe de France avec ses 48 buts en 74 sélections, entre les U-16 et les U-23, devrait logiquement faire partie du groupe dont le nouveau sélectionneur tracera les contours au lendemain de son installation officielle dans la perspective du tournoi à quatre qu’abriteront Alger et Annaba, entre le 18 et le 26 mars prochain. D’autant plus que sa belle forme actuelle coïncide avec une baisse de régime de l’habituel titulaire au poste sur le flanc gauche de l’EN, Youcef Belaïli.
La concurrence parait, d’ailleurs, parfaitement relancée sur ce côté-ci de l’attaque des Verts à la faveur, notamment, du retour au premier plan de Saïd Benrahma. Transféré à l’Olympique Lyonnais après une longue période de blues à Londres, entre les privations de son manager, David Moyes, en matière de temps de jeu et l’épisode du coup de force de Belmadi, au sortir d’une prestation en demi-teinte face à l’Egypte, l’ancien de Brentford a retrouvé du crédit après seulement trois rencontres sous son nouveau maillot.

Belaïli (encore) menacé ?

De nouveau percutant et efficace, comme l’illustre sa prestation à Metz, en fin de semaine dernière, et son but dans les filets d’Alexandre Oukidja, le natif d’Aïn Témouchent semble aborder un nouveau chapitre de sa carrière qu’il crédibilisera naturellement au prix de belles prestations en vert. Sa présence dans le groupe, qui aura la Bolivie, l’Afrique du Sud et Andorre au menu, ne parait, cependant, pas totalement garantie étant donné qu’il lui faudra forcément enchaîner de telles prestations et s’inscrire dans la durée à Lyon, dont l’exposition médiatique et la visibilité au niveau hexagonale le serviront doublement. Attendu comme titulaire, ce soir (20h45), au Groupama Stadium, pour la réception du Racing de Strasbourg en quarts de finale de la Coupe de France, de manière à confirmer sa montée en puissance, Saïd Benrahma parait, d’ailleurs, épanoui au point de croire qu’il a définitivement fermé la parenthèse CAN.

Bouanani dans la nasse

Un état d’esprit qui n’anime, à priori, pas (encore) Badreddine Bouanani, lequel traîne son spleen à Lorient, comme en témoignent ses maigres statistiques et son peu pesant rôle aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire. Forfait, lui aussi, pour la Coupe d’Afrique des Nations, en raison d’une sérieuse blessure à la cheville, le talentueux gaucher n’a, depuis, jamais retrouvé la verve qu’on lui connaissait. Transféré dans la foulée à Lorient, il n’a jusque-là passé qu’une petite demi-heure sur l’herbe en compétition officielle en deux apparitions et autant d’entrée en jeu en fin de match. Et s’il est resté sur le banc sans effectuer son apparition sur le terrain à Strasbourg, Bouanani n’a même pas été convoqué dans le groupe de Régis Le Bris pour la réception de Nantes, samedi. De quoi prolonger son absence de l’EN, dans la foulée de sa CAN ratée, pour raison médicale.

RACHID BELARBI.

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