La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé une réforme majeure qui changera le rythme de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). À partir de 2028, la compétition phare du football africain se jouera tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans. Cette décision vise à harmoniser la CAN avec le calendrier international, en évitant les chevauchements avec d’autres grandes compétitions mondiales, notamment la Coupe du monde.
Selon le nouveau calendrier, l’édition suivant la CAN Maroc se tiendra comme prévu en 2027, organisée conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. L’année suivante, en 2028, une édition exceptionnelle marquera le passage officiel au format quadriennal. Cette réforme a été élaborée en concertation avec la FIFA, dans le but d’optimiser la planification des compétitions et de permettre aux sélections et aux clubs africains de mieux gérer leur calendrier.
Le changement implique également une décision rapide concernant le pays hôte de l’édition 2028. La CAF, dirigée par Patrice Motsepe, doit identifier un pays capable d’accueillir le tournoi, doté d’infrastructures modernes, d’une organisation fiable et de garanties solides. Dans ce contexte, l’Algérie se présente comme un candidat sérieux. Avec ses installations sportives récentes et son expérience dans l’organisation de grandes compétitions, le pays possède de nombreux atouts. Des discussions informelles auraient déjà été entamées pour envisager une candidature.
Rappelons que l’Algérie n’a accueilli la CAN qu’une seule fois, en 1990. Si le pays choisit de ne pas postuler pour 2028, il devra attendre au moins 2032 pour espérer redevenir hôte. Cette réforme et la course à l’organisation redéfinissent le paysage du football africain pour la prochaine décennie, offrant à certains pays une opportunité stratégique de renforcer leur position sur la scène continentale.
DJAMEL . O
