Apparemment, c’est une véritable hécatombe qui affecte la sélection nationale ! Après Amine Gouiri, qui fera l’impasse sur la prochaine Coupe d’Afrique des nations, c’est aujourd’hui le tour de l’artiste Youcef Belaïli, de dire adieu au rendez-vous continental.
Le stage de la fenêtre FIFA du mois de novembre 2025 ne laissera pas de bons souvenirs pour les supporters de l’équipe nationale qui sera privée d’au moins quatre de ses meilleurs joueurs. L’un, non convoqué pour des raisons loin d’être convaincantes, en l’occurrence Youcef Belaïli, et les trois autres pour cause de blessure : Amine Gouiri, affecté déjà lors du regroupement du mois d’octobre au cours du match contre l’Ouganda (2 – 1) où il est passé sur le billard juste après ; Rami Bensebaïni, souffrant de douleurs lombaires et Farès Chaïbi, pour une blessure musculaire, feront l’impasse sur les deux rencontres amicales contre le Zimbabwe et l’Arabie Saoudite.
Mais comme un malheur ne vient jamais seul, Youcef Belaili, malgré qu’il ne soit pas concerné ni par la sélection A de Vladimir Petkovic, ni celle A’ de Madjid Bougherra, a contracté une grave blessure lors du derby tunisois qui a opposé son club, l’Espérance, au rival, le Club Africain, dimanche au stade Hammadi Agrebi de Radhès.
Aujourd’hui, un communiqué officiel du club tunisien est tombé annonçant la blessure aux ligaments croisés de la cheville de Youcef Belaïli qui devra lui aussi passer sur le billard dans les tous prochains jours.
Une mauvaise nouvelle qui tombe à un moment crucial de la saison où l’enfant d’El Bahia est en superforme avec son club, qui joue sur tous les tableaux, notamment la Ligue des Champions africaine, mais également où les deux sélections nationales, A et A’, ont besoin de ses services.
Comme l’a dit un observateur, »il y a eu tellement d’acharnement sur Youcef Belaïli ces derniers jours, qu’il a été affecté par le mauvais œil ! » Puis d’enchainer ironiquement, mais très affecté : »Du coup, ses détracteurs sont désormais contents, eux qui voulaient carrément l’écarter, surtout de la sélection A ».
Il est vrai que le »Brésilien » Belaïli n’a jamais laissé personne indifférent, mais qu’on le veuille ou non, il reste parmi les meilleurs joueurs de sa génération et même du football algérien, avec un palmarès impressionnant de 15 titres, dont champion d’Afrique (201) et Arabe (2021).
A 33 ans, cette méchante blessure risque de l’éloigner très longtemps des terrains et priver ainsi les amoureux de la balle ronde de ses prouesses techniques et ses sorties fantasques qui font son charme, tels les Ronaldinho ou Neymar. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est surnommé le »Brésilien d’Afrique ».
C’est avec la mort dans l’âme que Belaili avait quitté dimanche la pelouse du stade Hammadi Agrebi, sachant qu’il sera le grand absent en décembre lors des prochaines échéances de l’une des deux sélections, que certaines parties ont œuvré pour l’empêcher d’y être, sous le slogan hypocrite d’à »Mort l’artiste ».
