
Les stades Nelson-Mandela et 5-Juillet, tous deux sous l’égide de l’Office du Complexe olympique (OCO), ont rouvert leurs portes ce week-end à l’occasion de la compétition continentale. Le CR Belouizdad a validé, vendredi soir, son ticket pour la phase de poules de la Coupe de la CAF après sa victoire 2-0 face au Hafia Conakry. Un succès maîtrisé au stade Nelson-Mandela de Baraki, mais terni par un constat inquiétant. En effet, la pelouse du joyau algérois est loin d’être à la hauteur de son prestige.
Fermé plusieurs mois pour entretien, l’enceinte devait retrouver tout son éclat. Or, à la reprise, le terrain a offert un spectacle désolant. Sec, bosselé, irrégulier, il a contrarié le jeu fluide des deux formations. «Heureusement qu’il n’a pas plu», glissaient plusieurs observateurs, redoutant le pire en cas d’averse. Un constat d’autant plus troublant que la pelouse du stade du 5-Juillet, fermée et rouverte à la même période, s’est révélée bien plus praticable.
Mais ces victoires ne suffisent pas à masquer les faiblesses structurelles d’une pelouse censée incarner l’excellence des nouvelles infrastructures algériennes. Ce nouvel épisode relance, une fois encore, le débat sur la gestion et la maintenance des stades nationaux. Comment des sites aussi emblématiques peuvent-ils présenter un tel visage ? Les autorités concernées devront réagir rapidement, car la perspective de voir l’équipe nationale fouler de tels terrains semble désormais compromise.
DJAMEL. O
