
La Coupe du monde de la FIFA 2026 a ouvert ses portes grandes ouvertes à un plus grand nombre de nations, dont neuf africaines, en attendant un éventuel dixième qui passera par les barrages, mais également à sept sélections Arabes. Historique !
Après la Jordanie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et l’Algérie, hier c’était au tour du Qatar et de l’Arabie Saoudite de décrocher leur billet qualificatif pour le Mondial de la FIFA – Etats-Unis / Canada / Mexique 2026.
C’est une première dans les annales de ce rendez-vous planétaire de la balle ronde de retrouver autant de nations arabes qui se donnent rendez-vous dès décembre prochain à l’occasion de la Coupe Arabe de la FIFA – Qatar 2026, dont certaines ne seront pas représentées par leurs joueurs évoluant en Europe et ceux concernés par la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, à l’image de l’Algérie, du Maroc (pays organisateur), de l’Egypte et de la Tunisie.
Ainsi, quatre sélections arabes disputaient deux places, avec d’un côté le Qatar face aux Emirats Arabes Unis, ces derniers n’avaient besoin que d’un nul pour se qualifier grâce à un meilleur goal-average offensif, et de l’autre l’Arabie Saoudite contre l’Irak, où les saoudiens étaient dans la même configuration que les émiratis.
Au stade Jassim bin Hamad de Doha, Al-Annabi a réussi à passer grâce à son succès (2-1) lors du 3e et dernier tour des éliminatoires de la zone Asie, soit une première dans l’histoire de ce pays du Golfe puisque en 2022, il avait le statut de pays organisateur et donc qualifié d’office. C’est le joueur d’origine algérienne et capitaine d’équipe, Boualem Khoukhi qui débloqua la situation dès le retour des vestiaires d’une tête bien placée (49e) avant d’être imité par le défenseur Pedro Miguel (74e).
Profitant des quinze minutes de temps additionnel ajouté par l’arbitre et de l’expulsion de Tarek Salman, les émiratis parviennent à réduire le score par Sultan Adel (90e+8e), ranimant la flamme d’une éventuelle égalisation, synonyme de qualification. Mais les Qataris vont tenir bon, grâce notamment à leur gardien Abu Nadda, auteur de plusieurs arrêts décisifs, dans une rencontre intense et imprégnée de suspense.
Dans le groupe B, c’est l’Arabie Saoudite qui s’est qualifiée pour le septième Mondial de son histoire après ceux de 1994, 1998, 2002, 2006 puis 2018 et 2022, et ce, suite à son match nul contre l’Irak (0 – 0), à Djeddah. Les deux sélections termineront avec quatre points chacune, mais les Faucons entraînés par le français Hervé Renard auront les faveurs d’un meilleur ratio offensif que leurs adversaires.
Les deux perdants, les Emirats et l’Irak se retrouveront le mois prochain pour une double confrontation aller-retour, dont le vainqueur se qualifiera pour un barrage intercontinental. L’espoir de voir débarquer une autre nation arabe en Coupe du monde demeure entier, si l’une des deux nations parvienne à aller jusqu’au bout de son rêve.
