Le Vélodrome a vibré lundi soir. Dans un Classico décalé de vingt-quatre heures en raison des intempéries, l’Olympique de Marseille a fait plier le Paris Saint-Germain (1-0), offrant à son public un succès de prestige. Aligné en pointe, l’international algérien n’a pas marqué, mais son activité a crevé l’écran. Toujours disponible, agressif dans ses courses, il a même failli faire chavirer le stade sur une frappe splendide repoussée par la transversale à la 25e minute. Remplacé à dix minutes du terme, il a quitté la pelouse sous une ovation nourrie. Ce match pourrait bien rebattre les cartes dans la hiérarchie offensive marseillaise.
Pierre-Emerick Aubameyang avait profité du coup de moins bien de l’ancien lyonnais, pour occuper seul la pointe de l’attaque en Ligue des champions. Numéro 1 de l’attaque ? Gouiri, Aubameyang, ou une association des deux, le débat occupe les discussions dans les cafés de la cité phocéenne, et sûrement la tête de l’entraîneur de l’OM, qui a perdu ses nerfs en fin de rencontre, se retrouvant expulsé en tribune. Daniel Riolo a quant à lui, tranché dans le vif : «J’ai aimé le match de Gouiri. Il s’est battu et a été disponible. Ça devrait être lui le titulaire de l’attaque. Il faut arrêter de croire qu’Aubameyang va redevenir indispensable, il n’a plus vraiment de vitesse ». Un discours tranchant… et surprenant. Car il y a tout juste un an, le même Riolo mettait en doute l’acuité du transfert du Fennec à Marseille.
BADYS B.
