
Le prochain adversaire des Verts, la Guinée a dominé la Somalie à Kampala, en Ouganda, (3 – 0) et avertit les hommes de Vladimir Petkovic en prévision d’un duel qui s’annonce chaud lundi à Casablanca.
Comme il fallait s’y attendre, la Guinée, la sélection qui a infligé à l’Algérie son unique défaite lors des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, c’était à Alger en juin 2024 (1 – 2), a largement dominé cette après-midi lors de la 7e journée la Somalie, lanterne rouge du groupe G, à Kampala (3 – 0).
Le premier but a été l’œuvre du redoutable attaquant Serhou Guirassy (22e), le coéquipier de Bensebaini qu’il ne croisera pas lundi en raison de la suspension du défenseur algérien.
La seconde réalisation fut un but contre son camp de Faisal bin Abu Bakr bin Othman Omar 64e), alors que le troisième a été signé Ousmane Camara dans le temps additionnel (90e+6e).
Avec ce résultat, le Syli grimpe provisoirement à la troisième place du classement en attendant le choc entre l’Ouganda et le Mozambique, deuxième avec 12 points.
Bien que largués à huit longueurs de l’Algérie, les Guinéens ambitionnent plus que jamais d’accrocher l’une des quatre meilleures deuxièmes places synonyme de barragiste continental suivi d’un match d’appui intercontinental pour espérer se qualifier comme dixième sélection de la zone Afrique.
Mais cela doit passer par un bon résultat lundi face à l’Algérie au stade Mohamed V de Casablanca, au Maroc, ce qui va rendre la tâche des Fennecs davantage compliquée face à un adversaire hyper motivé, galvanisé par ce succès face à la Somalie et d’un niveau tout de même supérieur que le Botswana, qui a posé de sérieux problèmes aux coéquipiers de Ryad Mahrez, hier au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou.
Les hommes de Paul Duarte sont donc décidés à jouer leur va-tout, profitant également de l’absence du défenseur Bensebaïni, mais également de l’attaquant et auteur du doublé victorieux face au Botswana, Baghdad Bounedjah.
A contrario, ce duel très attendu peut constituer une revanche pour Vladimir Petkovic qui ne compte qu’une seule défaite en matchs officiels depuis qu’il est à la tête des Verts en mars 2024.
Il s’agira d’un véritable test pour le coach des Verts qui, malgré un parcours presque parfait – même si les 6 premiers points, il les doit à son prédécesseur Djamel Belmadi -, il n’est pas épargné par les critiques au sujet de ces choix et du jeu de son équipe arcbouté sur pratiquement le même effectif hérité d’avant mars 2024.
