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ALG : Stades de l’Algérois, gouverner, c’est prévoir

YANIS. B

«Gouverner, c’est prévoir». Qui ne connaît pas cette maxime relevant du domaine de la théorie autant que celui de la pratique, surtout lorsqu’il s’agit d’anticiper sur des événements qui impliquent plusieurs acteurs et secteurs à la fois. Aujourd’hui, et à trois semaines du coup d’envoi du championnat de L1 professionnelle, les clubs algérois, ou du moins certains d’entre eux, sont devant un gros problème de domiciliation.
Une problématique qui s’est davantage compliquée lorsque le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT) a transmis une note, via la wilaya d’Alger, concernant l’impossibilité d’utiliser ou de recourir aux stades de la capitale
qui ne réunissent pas les conditions nécessaires et autres normes éligibles à une homologation pour accueillir des matchs de la L1.
Du coup, on se demande : pourquoi le ministère des Sports et la Fédération algérienne de football, dont le premier responsable est le même, n’ont pas justement anticipé pour éviter cette problématique en permettant aux trois stades de la capitale, à savoir Nelson- Mandela de Baraki, Ali-La-Pointe de Douéra et le 5-Juillet 1962, d’être fins prêts pour accueillir la compétition à l’heure du coup d’envoi ?
Gouverner, c’est prévoir dans l’organisation et la planification qui touche le championnat national. C’est aussi planifier tous les travaux, si travaux il y a, notamment la réfection de la pelouse, la révision des grilles et d’autres événements prévus, comme c’est le cas du concert du célèbre Dj Snake, prévu au stade Nelson-Mandela de Baraki avant qu’il ne soit reporté aux calendes grecques, apparemment.
Selon nos sources d’information, le ministère des Sports est dans l’embarras face à cette situation qu’il n’a pas anticipée, d’autant que l’enceinte du 5-Juillet est, nous dit-on, encore fermée pour cause d’enquête, suite à l’accident du 21 juin dernier, au cours duquel plusieurs supporters sont tombés d’une tribune supérieure, provoquant quatre décès et plus de quatre-vingt blessés.                                                                                                                                           Or, les travaux de reprise de la pelouse auraient pu démarrer au lendemain de ce drame puisqu’ils n’ont rien à voir avec l’enquête afin de préparer le terrain pour la reprise, quitte à condamner les tribunes supérieures le temps que les barreaudages et d’autres travaux de renforcement soient repris. Mais, rien n’a filtré de ce côté, et il faut attendre que la direction du stade communique.                                                                                                                           Pour le stade de Douéra, la problématique est différente, puisqu’il s’agit de créer une société spécialisée, filiale du Groupe Sonatrach, pour gérer cette infrastructure. Cette approche a été confirmée, samedi dernier, par Rachid Hachichi, le P-DG du Groupe pétrolier, lors de la cérémonie de remise du trophée au MC Alger. Sauf que cela fait dix mois que cette société devait voir le jour, mais rien ne pointe à l’horizon.
La même solution, celle de créer une société, voire une espèce d’OCO bis pour gérer les stades, est en réflexion au ministère des Sports. Mais est-ce vraiment la solution ? Nous y reviendrons.
– YANIS B.

 

 

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