Qu’est-ce qui a fait changer d’avis Rachid Oukali ? La main invisible (sic) ? Il avait déclaré à un journal de la place, la veille de la réunion du conseil d’administration de la SSPA – CR Belouizdad : «Tout ce qui se dit me concernant est de la pure spéculation. Je peux vous assurer qu’il n’y a rien à mon niveau.» Aussi ne restait-il plus en course que Badreddine Rachid Bahloul.
Mardi, tard dans la soirée, un communiqué du Chabab sur sa page Facebook informait l’opinion sportive que Rachid Oukali (a gauche de notre photo en compagnie de son mentor, le Pdg de Madar Holding, Charaf Eddine Amara) a été élu par les membres du conseil à la majorité absolue (moins une voix en absence
de Bouhafs Boualem et un départ de Reda Malek qui a quitté le CA après avoir gagné son procès et empoché 24 milliards de centimes). Il a remplacé Mehdi Rabehi qui avait démissionné le lendemain de la défaite en finale de la Coupe d’Algérie contre l’USM Alger (0-2).
L’association de Laâqiba a expliqué que « cette désignation intervient dans un esprit de responsabilité et de continuité pour ce club historique du football algérien. Le conseil tient à remercier chaleureusement M. Mehdi Rabehi pour son engagement sincère et les efforts considérables qu’il a consacrés au service du club. Il lui adresse tous ses vœux de bonheur et de réussite dans ses futures missions, incha’Allah ».
Dans ce même communiqué, Rachid Oukali n’a pas manqué de remercier : « Les membres du conseil d’administration qui m’ont élu, et avec lesquels je partage une volonté commune : œuvrer pour le bien du Chabab, dans la continuité, avec rigueur, loyauté et ambition. Une nouvelle étape s’ouvre devant nous. Un nouveau chapitre que nous écrirons ensemble, animés par une seule et même ambition : faire rayonner le Chabab, lui ouvrir l’image et la place qu’il mérite, ici et au- delà.»
Le nouveau président du Chabab a intégré le CA, le 30 novembre dernier et a été durant une décennie à la tête de la Ligue de football de la wilaya d’Alger entre 2014-2024 avant d’être éjecté. Membre du BF de la FAF présidée alors par l’actuel PDG de Madar Holding, Charaf-Eddine Amara, il a dirigé le Comité d’organisation du CHAN-2022 en Algérie. Il a tout de même, sur sa tête, telle une épée de Damoclès, le dossier financier du CHAN qui n’est toujours pas fermé. Bon vent !
– YANIS. B
