Bien que concernant seulement quatre internationaux algériens, cette première édition de la Coupe du monde des clubs de la FIFA a déjà validé certains choix et conforté Vladimir Petkovic dans une partie de sa mise en place tactique.
Premier enseignement : le débat semble désormais définitivement clos à propos du poste que devra occuper Ramy Bensebaïni en défense. A l’aise, grâce à sa polyvalence et sa maturité tactique, aussi bien dans l’axe que sur le flanc gauche, le sociétaire du Borussia Dortmund ne devrait, ainsi, plus quitter son poste en tant que défenseur central des Verts. Epanoui et très important dans son rôle au Borussia dans le 3-4-1-2 de Nico Kovac, l’ancienne pépite du Paradou a trouvé ses marques dans cette arrière-garde à trois avec Anton et Süle. Chargé de couvrir le côté gauche dans ce trident défensif, Bensebaïni réaffirme à travers ses prestations abouties qu’il est plus que jamais prêt à « rester » dans ce poste en sélection dans lequel c’est l’ex-patron technique des Verts Djamel Belmadi qui l’a fait coulissé, pour faire justement de la place à un certain Rayan Aït Nouri.
Le Mondial des clubs conforte Petkovic
L’autre enseignement de cette deuxième journée du Mondial des club dans sa nouvelle version XXL telle qu’imaginée et mise en place par Gianni Infantino «installe», à ce propos, le Citizen dans le rôle de n.3 en EN où il devient incontestable à la faveur, rappelons-le, de son transfert à Manchester City. Titularisé face à Al-Aïn, l’ancien Angevin a ébloui et confirmé avoir plus que jamais passé un cap. Et ce ne sont certainement pas les louanges de son entraineur Pep Guardiola qui attesteront du contraire. «On le savait. Aït Nouri est, un grand talent, surtout dans le dernier tiers, beaucoup de qualités. Défensivement, il peut jouer sur les côtés, à l’intérieur… et dans le dernier tiers, il est très intelligent. Vraiment très bon», se félicitait le technicien aux 6 titres de champion d’Angleterre.
Les deux joueurs confirment
Et bien que l’ex-piston de Wolverhampton vienne à peine d’atterrir dans la galaxie des Skyblues, son intégration a été exemplaire, au point où son manager, connu pour son intransigeance, l’a saluée, au même titre qu’il a mis en relief la motivation de son groupe au moment d’aborder la compétition. «Nous en avons parlé avant le début du tournoi. Ce sont seulement sept matchs, comme la Coupe du monde, l’Euro ou la Copa America. La tactique est importante, mais pas forcément primordiale. Ce qui compte, c’est que chacun donne tout. Il ne reste que cinq matches maximum, donc c’est le moment d’être décisif», indiquait l’ancien génie du Barça. Et d’enchainer en évoquant cette première d’Aït Nouri face à Al-Aïn ainsi que le choc à venir face aux Italiens de la Juve.
L’idée de Belmadi toujours d’actualité
«Nous avons parlé à la mi-temps du fait de marquer le plus de buts possibles, mais nous avons un adversaire en face de nous. La Juventus a joué face aux mêmes adversaires, ils ont été légèrement meilleurs que nous donc maintenant, nous devons les battre lors du dernier match. Sinon, nous serons deuxièmes et nous verrons bien qui nous affronterons au tour suivant».
Pour ces retrouvailles avec la Vielle Dame, programmées ce jeudi en début de soirée, l’international algérien devrait être reconduit dans son poste préférentiel de latéral-gauche alors que Ramy Bensebaïni, tout autant concerné par le troisième et dernier match de poule du Borussia Dortmund face aux Sud-Coréens d’Ulsan HD retrouvera, lui aussi, le flanc gauche dont il aura la charge comme de coutume dans cette défense à trois qu’affectionne particulièrement le tacticien croate Kovac. Autant de «rappels» que ne renierait, assurément pas, Vladimir Petkovic, également « adeptes » d’une telle distribution des rôles.
RACHID BELARBI
