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ALG : Il était une fois, un branquignol chez les youtubeurs

YANIS. B

«On ne peut pas faire d’un bourricot un cheval de course». Cette expression est plus que jamais d’actualité lorsque l’irrespect et l’ignorance n’ont plus de limites. Ainsi, un pseudo-youtubeur franco-algérien a non seulement menacé un ministre de la République en déclarant qu’il détenait une pile de dossiers sur lui et que s’il lui arrive «malheur», le double de ces dossiers est déjà chez un gawri (comprendre par-là une personne non musulmane. Un occidental).

Ce pseudo-youtubeur vient d’ajouter un autre dossier concernant BOTOLA, un journal sportif qui, doucement mais sûrement, est devenu une référence à l’étranger, pour avoir été celui qui a divulgué l’affaire du CAFgate et plusieurs autres scoops grâce à des journalistes expérimentés et compétents. Dans une vidéo fastidieuse, truffée de mensonges, ce branquignol a tenté de semer le doute dans les esprits en nommant ce dossier 1994. Du réchauffé sur l’affaire du joueur Karouf Mourad, dont un cercle de la fédération de l’époque voulait faire d’un journaliste un bouc émissaire. Les anciens s’en souviennent.

Une histoire montée de toutes pièces, qui visait, sans aucune preuve, ce journaliste reconnu par ses pairs comme une légende de la presse sportive africaine. Elle a fait plouf, tout de go, mais là n’est pas le sujet. Il est important de dresser le profil de ce branquignol de YouTube, qui s’est mis au service des plus offrants pour discréditer des compétences nationales en football. Des plaintes ont été déposées contre lui, quand bien même il resterait toujours sous les ordres d’une personne malveillante, son gourou qui ne s’est pas résigné de la perte des commandes du football national et de ses privilèges.

à l’aéroport international de Sir Seretse Khama du Botswana, parce qu’il n’avait pas d’accréditation et que rien ne justifiait un statut de journaliste pour un match des Verts, le Branquignol a fait appel à son mentor. Et c’est grâce au sélectionneur algérien, qui était à la tête des Zèbres, qu’il a échappé au refoulement. Bref, les biscuits ne manquent pas et on ne parlera pas du rôle qu’il a occupé, en chien de chasse, pour ternir l’image des dirigeants sportifs algériens, honnêtes et crédibles, en fructifiant son fonds de commerce.

On peut dire que ce pseudo-youtubeur a bien bénéficié des largesses grâce au football national qu’il n’aurait jamais obtenu dans le pays où il a choisi de vivre. (Nord de la France). Et pour cause, il ne répond à aucun critère pour obtenir la carte de presse professionnelle puis celle de la sportive. On ne devient pas journaliste en un jour ou pour un jour. Leurs obtentions répondent à des considérations administratives. Et les représentants de la corporation de ce pays veillent au respect des textes.

Dans la majorité des pays du monde, pour intégrer la corporation, il faut le feu vert de l’employeur et des fiches de paie sur une année, renouvelable chaque année. Et comme, la carte AIPS (acquise grâce à la complicité d’un des soumis du mentor pour lui permettre des accréditations au niveau de la CAF) ne lui a pas été renouvelée, le Branquignol ne peut plus se targuer (pour le moment !?) d’être de la corporation. D’ailleurs, au niveau de la FIFA, il ne bénéficie d’aucune entrée tant la délivrance des accréditations obéit à des protocoles plus stricts, à même de débusquer les braconniers. Alors, comme disait un des artisans du Mouvement Sportif National : «heff le vent !».

YANIS. B

 

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