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ALG : Les bienfaits d’un système de compétition farouchement combattu

YANIS. B

En présence de 98 membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne de football (FAF), dont une grande partie est toujours présente aujourd’hui, le 17 septembre 2019, à l’auditorium Omar-Kezzal du CTN de Sidi Moussa, sous la présidence de Kheïreddine Zetchi, les délégués avaient entériné, à la majorité (un vote contre), le changement du système de compétition. Le système pyramidal de compétition, dans sa variante n°2, entrait
en vigueur dès la saison 2020-2021, comme le stipulent les statuts de la fédération. Les présents se rappellent le discours de l’ex- président de la FAF, dans son exposé du nouveau système de compétition.

Il avait insisté sur les motivations qui ont concouru à ce changement qui visent l’amélioration de la gouvernance et de la gestion du football national, la préservation des intérêts des clubs formateurs et la promotion d’un meilleur équilibre territorial et régional. Toutefois, avant d’adopter ce système de compétition, des réunions régionales avaient été organisées à Oran, Blida, Constantine et Ouargla, pour débattre en toute démocratie et transparence avec les différents acteurs du football, et examiner les propositions faites par la fédération à travers une commission technique présidée à l’époque par le Dr Abdelkrim Bira.

Aujourd’hui, après quatre saisons d’application, mise à part la réduction – non justifiée – du nombre de clubs de la L1 de 18 à 16 clubs, alors que la FIFA avait préconisé un championnat
à 18 clubs justement, la carte footballistique national a connu plusieurs changements. Une réforme qui a donné la possibilité à des clubs, notamment du Sud du pays ou de la région steppique, d’accéder en Ligue 1, à l’image du MB Rouissat cette saison 2024-2025. Le club de la wilaya d’Ouargla confirme une nouvelle fois le potentiel que recèlent les différents territoires du pays.

Avant Rouissat, il y a eu les accessions de clubs comme l’US Souf, qui a rétrogradé une saison après, le MC El-Bayadh, qui représente le Sud-Ouest steppique, l’US Biskra, issu de la reine des Zibans, l’USM Khenchela, à cheval entre les monts des Aurès et ceux de Nememchas, mais aussi les parcours steppiques et sahariens ou bien le NC Magra, représentant du bassin d’El-Hodna. Tous ces clubs viennent s’ajouter à la JS Saoura, club monté en Ligue 1 avant l’adoption du système de compétition, mais qui fait l’équilibre avec le Sud-Ouest algérien. Évidemment, comme toujours, le changement suscite des inquiétudes et des blocages injustifiés.

Les adeptes du statu quo et de la préservation d’intérêts mesquins avaient combattu cette grande réforme du football national. Les sous- traitants l’ont farouchement critiqué, sans vraiment apporter les arguments contraires aux avancées que le nouveau système apportait. Ses bienfaits ont rapidement et sont aujourd’hui pourtant palpables sur le terrain. La diversité et l’équilibre qu’il offre à toutes les régions d’Algérie d’être valorisées « footballistiquement » sont indéniables. En somme, que nos clubs de l’Algérie profonde en profitent avant que des esprits malins ou malsains ne viennent remettre en cause cette belle avancée.
-YANIS. B

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