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ALG : La DTN, de grandes lignes encore trop vagues

LAFORDASSE

Lors de la réunion du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football, sous la présidence du ministre des Sports et président de l’instance de Dely Brahim, Walid Sadi, il a été question de la présentation, par le nouveau Directeur technique national (DTN), Ali Moucer (notre photo) de son plan d’action 2025 – 2029 qui s’articule autour de trois axes essentiels En attendant la conférence de presse qu’il animera dans les prochains jours, comme cela est prévu, Ali Moucer a laissé entendre que la DTN était en phase de restructuration, ce qui est déjà une bonne décision en l’état actuel des choses. Toutefois, on peut d’ores et déjà se poser quelques questions jugées pertinentes.

La première est liée au chronogramme proposé : 2025 – 2029. Pourquoi la DTN, dont le rôle est de s’inscrire sur le moyen et surtout le long terme, s’est limitée à un cadre administratif, lié à la durée d’un mandat électoral, alors que les perspectives peuvent aller bien au-delà, surtout lorsqu’il s’agit de choix stratégiques et des objectifs à atteindre ? Une source au sein de la FAF a indiqué à Botola que ce choix serait en phase
avec le programme de la FIFA, appelée à assurer l’accompagnement financier, voire technique, d’où la présence d’ailleurs de son représentant, le Tunisien Belhassen Malouche. Ce dernier a fait un court passage d’inspection à Dely Brahim, muni du Catalogue FIFA des opérations à inscrire.

Selon la même source, Belahcene Malouche devrait même accompagner la DTN dans le choix de l’encadrement et sa réorganisation pour répondre aux standards reconnus par l’instance mondiale du football. Il ne reste plus qu’à connaître le contenu des trois axes présentés par Ali Moucer pour son nouveau programme 2025-2029. Le premier axe est relatif à la formation de l’encadrement pour enrichir l’offre de formation et élever le niveau d’expertise de l’encadrement. Une mission régalienne, classique de toute DTN, un domaine de prédilection de l’ancien Directeur technique régional de Paris-Ile-de France, en revanche, pour les deux autres, il apparait un grand flou.

En effet, que signifie le développement des pratiques dans le but de proposer une offre attrayante et structurer les clubs ? Est-ce à dire que la FAF va «imposer» un menu d’entraînement spécifique et adapté aux clubs, déjà instruits à l’effet de mettre en place leurs propres académies de formation ? Aussi, où en est-on dans ce projet, annoncé en novembre dernier et dont l’échéance était janvier 2025 ? Quant au troisième axe décliné, à savoir « la performance du football algérien dans le but d’identifier et accompagner les jeunes talents vers le haut niveau », ne vaut-il pas mieux patienter jusqu’à la conférence de presse d’Ali Moucer pour en savoir davantage ? Le titre générique est très vague, où, curieusement, le volet formation académique est quasiment absent. Il s’agit là, bien entendu, de simples suggestions.
– LAFORDASSE

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