Il n’y a pas de combat douteux, il n’y a que des combats à gagner sur le terrain de l’information et de la communication, et plus particulièrement dans le domaine du sport. En effet, à l’inverse de celui de la politique dans sa globalité, où toute faute lourde est « immédiatement » condamnée, dans celui du sport, on ne se prive d’aucune limite pour calomnier, manipuler, discréditer, désinformer, intoxiquer… Les coups bas sont légion. Bref, si les artifices existent pour les contrecarrer, on est bien loin de la liberté de la presse et de tout ce qui est puni par la loi.
Certes, ce n’est pas toute la corporation de journalistes sportifs qui est à blâmer, et de vrais professionnels existent encore dans notre pays. Mais il faut en conve- nir que cette situation pose de plus en plus un sérieux problème de crédibilité tant au niveau national qu’inter- national. Et la question qui se pose est la suivante : qui faut-il incriminer pour remettre au centre des débats le droit légal du citoyen sportif à être informé et le respect de la loi, comme dans tous les pays démocratiques dont l’Algérie fait partie ?
Le temps est au changement, alors il faut cesser avec ces intrigues, ces chiffres maquillés, ces débats sté- riles qui n’en finissent pas, avec des discussions du café du commerce où tout le monde est d’accord. De ces prétendus présentateurs, sans aucune formation, qui ne maîtrisent pas le thème choisi et qui suivent la flèche. De ces quelques youtubeurs à la petite semaine, de ces pseudo-journalistes, devenus milliardaires, et enfin de ces réputations surfaites à la recherche d’un retour aux juteuses affaires, animé par un commanditaire qui se prévaut encore d’une impunité totale.
Tous n’ont que trop duré et mené le football algérien à la catastrophe. Non ! Vraiment non ! Notre presse sportive mérite mieux.
AB. LAHOUARI
