
Faire feu de tout bois, telle est la démarche des coalisés et des sous-traitants. Si l’ancien sélectionneur des Verts, Djamel Belmadi (en litige avancé avec la FAF), a déjà écrit l’histoire du football algérien en lettres d’or, en devenant le meilleur à son poste depuis l’indépendance, chiffres et consécrations à l’appui. Il a, faut-il le reconnaître, fait naître par ailleurs une rancune tenace chez certains. Ils ne ratent pas la moindre occasion pour le salir et régler de « vieux comptes ».
Il faut reconnaître également que c’est toujours le même cercle. Il voue une rancune tenace à l’ancien capitaine des Verts et tente à chaque fois de ternir l’image de celui qui a été l’artisan de la deuxième étoile continentale décrochée à la CAN-2019, en Égypte. Aussi, il n’y a pratiquement pas un jour qui passe sans que Djamel Belmadi ne soit remis au goût du jour, alors que lui, il a baissé le rideau depuis le 23 janvier 2024 au soir de l’élimination de l’équipe nationale à la CAN-2023, en Côte d’Ivoire.
L’homme s’est muré dans un silence qui en dit long, préférant s’éloigner des terrains pour mieux s’occuper de son père et être à son chevet. Il a même refusé gentiment les nombreuses sollicitations, dont il a fait l’objet de la part de sélections et de clubs, du Golfe persique, d’Afrique et même d’Europe. C’est dans ce contexte que surgissent régu-lièrement des piques qui renseignent sur les intentions de ceux qui veulent en découdre. La dernière attaque en date concerne l’ex- international Djamel Benlamri.
Le défenseur international a eu, d’ailleurs, une réplique foudroyante à l’adresse d’un média qui lui aurait attribué de fausses déclarations avant le fameux match amical contre la Colombie, à Lille, en octobre 2019. «Vous n’avez pas à m’utiliser pour satisfaire vos maîtres qui n’aiment pas Belmadi. Je ne peux, en aucun cas, dire ce genre de chose sur un entraîneur qui a régné sur le football africain durant quatre ans et a décroché l’étoile que vos maîtres n’ont jamais réussie à décrocher. Toute mon affection, tout mon respect et toute ma gratitude au Zaïm, Djamel Belmadi.»
Évidemment, Benlamri deviendra un pestiféré aux yeux de ces détracteurs qui ne lâchent pas prise pour atteindre l’ancien coach national, devenu par la force des choses un complexe pour certains à la rancœur viscérale. Heureusement que ce sentiment est loin d’être partagé par tous les Algériens, parmi lesquels l’écrivain Larbi Bouziane qui a consacré un livre sous le titre évocateur : Djamel Belmadi, l’unique roi : entraîneur et homme. A lire et à méditer, en attendant d’autres ouvrages à venir qui rappelleront la légende Belmadi.
LAFORDASSE