
Dans l’attente du feu vert de la tutelle et du Comité olympique algérien (COA), Walid Sadi, qui a fait du retour
de l’Algérie dans les instances internationales un des points majeurs de son programme décliné en 21 points le
21 septembre 2023, devra batailler ferme pour intégrer le Comité exécutif de la CAF (EXCO). Contrairement à ce qui est annoncé sur certains plateaux TV, Walid Sadi n’est pas assuré d’être seul candidat pour le Comité exécutif de la CAF (zone Nord). Un siège toujours occupé par Wadi Al-Jary, ancien président de la Fédération tunisienne de football (FTF), placé en détention depuis près d’une année et dont le mandat expire au mois de mars 2025. Selon les informations recueillies à Addis-Abeba par BOTOLA, la candidature unique est loin d’être garantie.
Selon un responsable de l’instance, tout se décidera après l’assemblée générale de demain. «Si la double proposition de la suppression de la limite d’âge, pour les candidats et la suppression des unions zonales et linguistiques pour les candidats au Conseil de la FIFA, est votée, rien ne garantit qu’on aura une seule candidature», nous explique notre interlocuteur, avant de détailler la situation qui pourrait prévaloir. «Prenez le cas de l’Égypte par exemple, si elle constate qu’il lui est compliqué de garder son siège au Conseil de la FIFA, ce qui constitue une sérieuse hypothèse de travail, elle devra se rabattre sur l’EXCO-CAF», ajoute notre interlocuteur. Et pour conclure, ce responsable estime que « si l’on prend les forces en présence, Ahmed Yahia a de forte chance de rejoindre la FIFA, tout comme Fawzi Lekjaa de conserver son siège ».
Il restera alors trois sièges en plus de celui du président de la CAF à partager entre tous les autres candidats. Et ils sont nombreux.
– NAZIM BESSOL (À PARTIR D’ADDIS-ABEBA)