
A seulement un point d’assurer sa qualification à la CAN-2025, la sélection nationale algérienneentend bien confirmer sa bonne santé actuelle à Lomé et composter officiellement son billet.
Face à un Togo revanchard, l’EN voudra aussi asseoir sa domination sur ce groupe E et bonifier son sans-faute dans ces éliminatoires. A la correction infligée, jeudi soir, dans le chaudron du 19-Mai-1956, les Éperviers voudront, à coup sûr, répondre de la plus virulente des manières afin de décrocher un succès qui les maintiendra en vie dans ces éliminatoires.
C’est à cette fougue et à cette intensité que les locaux voudront mettre d’entrée que les Verts doivent s’attendre, cet après-midi, au stade de Kégue. Avec la grande expérience et le long vécu de ses cadres, notamment en Afrique où il faut toujours avoir du caractère pour subsister, l’EN possède, néanmoins, assez d’arguments pour ne pas plier à Lomé et revenir à Alger avec au moins le point du match nul. Un résultat positif dans la capitale togolaise assurera, d’ailleurs, à la sélection nationale d’être de la partie au Maroc dans un peu plus d’un mois.
Prêt à souffrir pour gagner
Conscient de cette opportunité, le staff technique des Verts n’a ainsi pas tardé à préparer mentalement son équipe à souffrir un peu dans des conditions qui ne seront pas un avantage, le prix à payer pour rentrer à Alger avec le billet qualificatif en main. «Il est clair que la sélection togolaise va réagir. La lourde défaite lui a fait très mal. Son égo s’en trouve blessé. C’est ce qui rend cette seconde manche difficile. Nous concernant, je ne pense pas que nous allons prendre cette rencontre à la légère. Nous savons que nous devons encore obtenir un bon résultat pour assurer notre qualification à 100%, ce qui nous permettra de travailler dans une plus grande sérénité lors du prochain regroupement du mois de novembre», expliquait à ce propos l’entraineur-adjoint, Nabil Neghiz, au moment de quitter le tarmac de l’aéroport international Houari-Boumediene à destination du pays d’Emmanuel Adebayor.
Zorgane puis Boudaoui au milieu ?
A pied d’œuvre depuis samedi, en fin de journée, où ils sont arrivés après presque cinq heures de vol, les Verts s›attendent, de fait, à un gigantesque combat physique, au cours duquel il faudra rendre coup pour coup. Symbole de l’importance de cette sortie en Afrique de l’Ouest, c’est le président Walid Sadi qui a conduit la délégation algérienne dont l’avion spécialement affrété par la compagnie aérienne nationale pour ce déplacement a atterri sur le tarmac de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema aux alentours de 18h20.
S’étant entraînés la matinée même à Annaba, les coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez ont alors rejoint leur hôtel pour récupérer un peu à la faveur d’une bonne nuit de sommeil réparateur avant de peaufiner aujourd’hui les derniers détails au cours de l’ultime séance d’entraînement collectif, programmée comme le veut la tradition à l’heure exacte du match, soit 16h locale, sur le terrain principal du stade de Kégué.
Un onze remodelé
Devant composer sans ses latéraux droit et gauche, Mohamed Farsi et Jaouen Hadjam, blessés et forfaits, le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, devrait reconduire le même onze qui avait dominé cet adversaire le week-end dernier, avec Adem Zorgane question de muscler davantage l’entrejeu et d’apporter plus de présence physique côté droit, puis intégrer Hicham Boudaoui pour plus de percussion en seconde période.
RACHID BELARBI