
A quoi joue la FAF dont les représentants ne se sont pas rendus au siège du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’Alger pour la deu- xième fois, à la suite de la plainte déposée contre elle par Amar Bahloul ? Celui-ci a été débarqué de son poste de président de la Ligue régionale de Annaba pour « de graves carences en termes de gestion, comme relevé par les auditeurs interne et externe, à l’issue de leur mission au niveau de la LRF Annaba.» Sauf que, pour l’ex-président, les textes réglementaires ont été bafoués.
Il s’est déplacé une nouvelle fois de sa ville d’El Tarf, distante de 596 km (sans le retour) en ce mois de ramadhan, pour se voir annoncer que la troisième séance a été reportée au 20 avril. Cette absence de la FAF lui a permis de déposer une pétition supplémentaire, concernant l’approbation, en son absence, de ses bilans par l’assemblée générale de la Ligue. Elle a déjoué une vaine tentative de blocage, tout comme elle n’aurait pas validé la suspension de Amar Bahloul, à la suite d’une réunion houleuse.
Selon les experts et devant le silence assourdissant des braconniers du droit, la stratégie de la FAF est de gagner du temps. Mais pour Amar Bahloul, il s’agit de laver avant tout l’honneur de sa famille.
-YANIS.B