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ALG : Petkovic, l’heure des choix

RACHID BELARBI

Pour son deuxième match-test à la tête de la sélection nationale, Vladimir Petkovic devrait poursuivre sa revue d’effectif en alignant un onze remanié de façon à voir à l’œuvre l’ensemble des sélectionnés et d’avoir une idée plus précise sur le groupe dont il a désormais la charge.

Plus que le bonheur et la satisfaction d’avoir franchi un pas en avant, c’est le luxe qu’offre généralement une victoire pour une prise de main : une plus grande et meilleure marge manœuvre. Les forfaits d’Ismaïl Bennacer, Hichem Boudaoui, Ramy Bensebaïni et Amine Gouiri aidant, le turn-over que devrait instaurer le patron technique des Verts à l’occasion de la rencontre face à l’Afrique du Sud parait, d’ailleurs, aussi logique qu’attendu. A moins que le successeur de Belmadi ne décide de garder le même cap dans le souci d’affirmer ses choix et de huiler les automatismes en perspective des 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, programmées dès le mois de juin prochain.
En attendant, et au lendemain du succès obtenu au forceps aux dépens de la modeste sélection bolivienne (9ème sur 10 dans les éliminatoires de la zone AmSud), les coéquipiers du revenant capitaine Yacine Brahimi ont repris le chemin de l’entrainement sur l’un des terrains du centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, et cela en prévision de seconde rencontre du tournoi international FIFA Séries, prévue mardi soir dans le même écrin du Nelson Mandela Stadium.

Enchaîner les variantes ou préparer juin ?

Pour cette séance du samedi et comme le veut la tradition, le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a scindé l’effectif en deux groupes, comme l’a précisé la division média de la FAF sur son portail électronique. Les joueurs qui avaient joué vendredi soir ont, ainsi, été ménagés et se sont beaucoup plus contentés d’un travail à la salle tandis que les autres ont eu à s’entraîner sur le terrain.
Cette séance nocturne a, aussi et surtout, enregistré le retour à l’entrainement collectif de Saïd Benrahma pour la première fois depuis l’entame du stage ainsi que celui de Houssem Aouar, retardé de ses obligations nationales par «une forte grippe», d’où son arrivée à Alger la veille de l’entrée en matière de l’EN face à la Bolivie, soit jeudi. Donné partant du CTN de Sidi Moussa, Ramy Bensebaïni, qui s’est blessé face à la Bolivie, n’a, de son côté, pas pris part à l’entrainement. Le joueur du Borussia Dortmund «qui se trouve toujours au centre technique national», souligne la FAF dans son communiqué, a effectué des examens médicaux samedi après-midi, en attendant les résultats, attendus hier.

Aouar et Benrahma responsabilisés

Pour cette joute face aux récents demi-finalistes de la CAN ivoirienne, il paraît, d’ailleurs, assez évident que le onze de l’EN enregistrera les titularisations des expérimentés Aouar et Benrahma qui seront, ainsi, responsabilisés par Petkovic. La grande interrogation concerne, en parallèle, l’identité des titulaires dans l’axe central de la défense. Entre le souci de donner plus de temps et de cohésion à la paire Tougaï-Mandi, qui avait terminé le match face à la Bolivie, ou tester une charnière locale Belaïd-Madani, ou encore associer le trentenaire de Villarreal à l’un des trois éléments cités, le choix que livrera Petkovic dira davantage sur son appréciation de ces profils et sa vision à court terme, en attendant le rétablissement de l’incontournable Bensebaïni.

Étancher l’axe et revitaliser le flanc droit

Le flanc droit devrait, également, connaître des changements avec la possible titularisation de Hadj-Moussa, auteur d’une entrée intéressante face aux Boliviens. Le lancement en cours de match de Bachir Belloumi, voire de Badreddine Bouanani, paraîtrait aussi dans la logique du moment vu la belle forme de l’héritier de la légende des eightees ou encore de l’énorme potentiel de l’ancien Niçois. La seconde mouture que livrera Vladimir Petkovic demain soir peindra, en somme, le tableau final qu’il s’est fixé comme finalité à travers ces deux premières sorties à la tête d’une EN qu’il compte bien façonner à son image.

RACHID BELARBI

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