ALG : Carton rouge foncé contre l’APC et la DJS d’Oran pour les stades
ABL

On le savait depuis le mois de juin mais les passionnés de la ville d’Oran espéraient toujours une réaction de l’APC d’Oran qui gère les neuf stades de la ville que Botola a répertoriés et la DJS pour entamer les travaux de réfection des stades avant le début des différents championnats. C’est-à-dire la semaine prochaine. Il n’en est rien. Il s’avère que si les travaux de deux stades des martyrs (Ahmed-Benhamed, ex-Choupot et celui de Freha -Benyoucef ex-Saint-Eugène) ont débuté cette semaine, en revanche, les dates de leur réception n’ont pas été fixées. Les sept autres sont fermés quant au stade mythique du Rail (mitoyen du quartier d’El Hamri,
fief du Mouloudia fondé en 1946), il est à l’abandon depuis une vingtaine d’années, mais occupé. Il est la propriété de la SNCF dont la direction semble ne pas accorder une grande importance à son infrastructure sportive présente à travers tout le territoire.
La Ligue régionale et de wilaya, tout comme les clubs d’Oran des différents championnats, sont à la recherche continuelle d’un stade pouvant les accueillir soit pour les entraînements soit pour les prochaines rencontres notamment celui de la Coupe d’Algérie (ce week-end) et le début du championnat (le week-end prochain). Va-t-on vers des reports ? Le Club Amel Choupot dirigé par le jeune et sympathique Senouci Noureddine fait de l’équilibrisme pour l’entraînement de ses sept catégories à partir des U9 : «Les équipes s’entraînent, dit-il,
au stade du martyr Soualmia-Abdelkader de la commune d’El Barki, distante de dix kilomètres d’Oran. Les parents des jeunes catégories joueurs se mobilisent pour les accompagner, mais jusqu’à quand ? L’hiver approche et j’ai une grande inquiétude. On risque des forfaits et donc de mettre la clé sous le paillasson. Ce serait dommage pour la jeunesse de Choupot, mais le bénévolat a des limites. Le Stade du Rail nous intéresse, on est prêts à le louer.» (VOIR LE + D’INFOS)
La saison dernière, les deux ligues ont été contraintes de faire de la gymnastique pour programmer les rencontres devant (déjà !) lapénuriedesstades. Pourlesdirigeants des clubs oranais, les solutions existent pour permettre de régler un tant soit peu cet épineux problème, ne serait-ce que pour les entraînements en soirée. Il suffit de les équiper de quelques lampions qui ne nécessitent pas de gros investissements. Bref, comme un peu partout dans le monde, les équipes amateurs sont disponibles après le travail et les mairies mettent à leurs dispositions des infrastructures sportives.
-ABL.
LE + D’INFOS
Voici la situation des neuf stades de la ville d’Oran qui, rappelons-le, sont gérés par l’APC sous la supervision de la DJS.
Stade Ahmed-Ben-Ahmed (ex-Choupot) en travaux
Stade Freha-Benyoucef (ex-Saint- Eugène) en travaux
Stade Toula (ex-Salanés) (non homologué)
Stade Bessol (Cité Grand Air squatté par des familles non homologué)
Stade Calo (ex-Derb). La moitié du terrain est transformé en marché. Impossible de jouer
Stade Miloud-Hadefi (Maraval, dit stade Wembley) délaissé et non homologué) Stade Rail (El Hamri, fief du MC Oran) fermé depuis une dizaine d’années sinon plus, mais occupé
Stade des Castors (délaissé et non homologué actuellement, fait partie du complexe)
Stade dit Kimo (délaissé et non homologué)
La gestion des terrains de proximité gérée par l’APC d’Oran fait également l’objet d’un grand mécontentement. Tout comme la piscine fermée des PTT depuis plusieurs années située à El Hamri et qui était interdite aux arabes durant l’époque coloniale.
-SOL