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ALG : Un méli-mélo autour du niveau universitaire

LAFORDASSE

La commission de candidature de la Fédération algérienne de football (FAF), présidée par Ali Malek, président de la Ligue nationale amateur, avait annoncé, le 27 juillet dernier, que les prochaines élections (21 septembre) se dérouleraient en vertu du décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022 et des statuts de la FAF. Mais l’obligation faite aux candidats (à gauche de notre photo Meziane Ighil, au centre Medouar et Walid Sadi), à savoir le titre universitaire, pose problème qui semble être plus insurmontable que l’accession de l’Annapurna en temps de neige. Il élimine d’office deux candidats sur les quatre ayant fait acte de candidature.
En effet, il est demandé explicitement un « niveau de formation, justifié par un niveau universitaire ou d’un enseignement, voire une formation supérieure, sanctionnée par les diplômes correspondants de l’enseignement supérieur algérien, ainsi que de qualités morales et d’aptitudes professionnelles et une expérience dans la discipline y afférente, notamment dans les domaines techniques, sportifs, administratifs, associatifs ou économiques, soit par l’exercice d’une fonction de responsa- bilité supérieure au sein du secteur public ou privé».
Abdelkrim Medouar, président de la Ligue de football professionnel, tout comme Walid Sadi, ne disposent pas de titres exigés par le décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022. L’ancien membre démissionnaire du Bureau fédéral, Walid Sadi, aurait lancé, lors du dépôt de son dossier : «Cette histoire d’universitaire va nous poser des problèmes», à l’interlocuteur qui lui expliquait que les documents fournis ne pouvaient être pris en considération. Menaces à peine voilées ? N’avait-il pas lu les recommandations de la commission de candidatures ?
Selon plusieurs sources fédérales, qui ont requis l’anonymat, Sadi n’a présenté qu’une attention d’un MBA d’une école privée, à l’extérieur du pays, d’un certificat de scolarité (1ère année universitaire) et d’un autre titre de formation socio-professionnelle. Or, aucun des trois n’équivaut au titre universitaire exigé par la loi algérienne. Le plus grave, c’est qu’un conseiller du ministre de la Jeunesse et des Sports est soupçonné de faire campagne en solo et presserait la commission électorale de valider sa candidature.
De son côté, Abdelkrim Medouar suit l’affaire avec la plus grande attention après avoir anticipé un tel scénario. Il avait pris les devants, dès jeudi, en prenant l’opinion sportive à témoin, lors de sa conférence de presse (jeudi dernier), en déclarant : «Je vous l’annonce maintenant, la commission de candidature n’a d’autres choix que de valider l’ensemble des dossiers ou de les rejeter tous». Au moment où nous mettons sous presse, des informations circulent, faisant état du rejet du dossier de l’ancien député FLN. Ce qui conduirait vers une candidature unique. Peut-être, celle de Meziane Ighil.
Dans ce méli-melo, à Dely Ibrahim, l’ambiance est studieuse et l’on a affirmé à BOTOLA : « On nous a demandé de travailler dans le respect des dispositions du décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022. C’est ce que nous faisons ». Tant mieux !
– LAFORDASSE

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