L’ex-international camerounais, Roger Milla, n’a jamais caché son animosité vis-à- vis de l’Algérie et il ne rate pas une occasion pour encenser le Maroc, en se rendant même au Sahara occidental, un territoire occupé par les forces armées royales pour dire que : «Le Maroc est un pays que j’adore et à chaque fois que l’occasion de s’y rendre se présente, je n’hésite guère à le faire (…)» et il ajoute comme par provocation : «Laâyoune, cette ville extraordinaire …».
Roger Milla n’a pas bonne réputation auprès de l’opinion sportive de son pays, de ses anciens coéquipiers et du continent. Il a acquis la réputation d`une personne cupide, jalouse de l’ascension des jeunes, à l’image de Samuel Eto’o. Toutefois, s`il a été écarté des affaires du football, il a toujours les fa- veurs de certains médias et managers africains dont un Franco-Algérien (très proche actuellement du président de la FAF). Ce dernier a même posté, lors de la CAN, une vidéo en compagnie de l`ex-joueur de Montpellier qui a totalement zappé la parti- cipation des champions d’Afrique.
Invité de l’émission sportive algérienne VAR El Heddaf, par téléphone, sur l`installation de Rigobert Song, en replacement de Toni Conceiçao à la tête des Lions Indomptables, Roger Milla s’est montré offusqué. «Vous, les Algériens, vous devriez vous inquiéter (…). Nous sommes stables. Je ne vois pas le souci qu’il va y avoir là, peut-être que le souci sera de votre côté (ndlr- Algérie), mais pas de notre côté». Devant de tels propos, nombreux sont les Algériens qui se demandent quelle signification peut-on donner de sa présence dans les médias ?
