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CAF : Le langage des signes en question

LAFORDASSE

Les membres du Bureau Fédéral de la FAF doivent se mettre aux langues pour mieux communiquer au sein des instances internationales. Une formation de six mois suffit ! Ce n’est pas des écoles de langues qui manquent dans notre pays. La responsable du protocole de la CAF, présente à Alger pour superviser la cérémonie de tirage au sort du CHAN-2022, ce samedi, à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, ne cache pas son mécontentement sur le déroulement de sa mission dans la capitale. En cause, l’impossible com- munication entre elle et la membre du Bureau Fédéral, Nassiba Laghouati, son interlocuteur direct.

Nassiba Laghouati, ne maîtrisant pas la langue de Shakespeare, et la secrétaire ne maîtrisant ni la langue de Taha Hussein ni celle de Voltaire, les questions protocolaires toussotent, en l’absence d’un traducteur, et enveniment quelque peu les rapports entre les deux dames. Les échanges traînent en longueur sans que les deux responsables n’arrivent à échan- ger et se faire comprendre. Ce sont, parfois, d’autres membres bilingues de la CAF, lorsqu’ils ne sont pas pris dans leurs missions respectives, qui interviennent pour la traduction. Une situation qui a fini par irriter au plus haut point la responsable de la CAF, sauf que l’on ne doit pas oublier que la CAF fonctionne avec quatre langues officielles : le français, l’arabe, l’anglais et le portugais.

LAFORDASSE

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