ALG : Walid Sadi, un petit poisson-pilote dans un verre d’eau
LAFORDASSE

Walid Sadi, l’ancien membre du Bureau fédéral, fidèle parmi les fidèles de son mentor, Mohamed Raouraoua, (notre photo présente Walid Sadi à gauche et Raauraoua à droite) a gratifié l’opinion sportive d’une sortie médiatique maladroite, inopportune et improductive. On lui avait collé une réputation surfaite et tant qu’il s’était muré dans un silence de carpe – lais- sant ceux qui chantent devant la gamelle lui tisser des louanges -, il suscitait au moins la curiosité. Mais depuis sa dernière interven- tion, on devine aisément que c’est un cercle qui s’agite, relayé par un hurleur de Doha et une Madame Soleil, aux ordres. Il s’agit du coup d’envoi d’une nouvelle campagne médiatique pour tenter de déstabiliser le football national. L’intendance va suivre.
On s’est cru à ‘‘Alhan wa Chabab’’ (une émission TV) où l’on annonçait des jeunes chanteurs prometteurs, Walid Sadi s’est tout d’un coup propulsé au-devant de la scène, comme étant le candidat idéal pour la FAF alors que l’échéance électorale de cette instance est encore bien loin. Qu’est-ce qui l’a motivé à une telle sortie en se voulant mielleux vis-à-vis de Djahid Zefizef, l’actuel patron de la Fédération, et de Djamel Belmadi, le sélectionneur national ? Or, beaucoup savent que dans les coulisses, il ne porte pas le coach national dans son cœur, déversant des critiques acerbes à son encontre en aparté pour ratisser large auprès des parti- sans du football local.
Il n’en pense pas moins de Djahid Zefizef, se contredisant quand il joue au moralisateur contre ceux qui veulent perturber la Fédé- ration. Oubliant que sa sortie médiatique n’a fait qu’alimenter le chahutage régnant et confirmer les intentions du cercle à empêcher Zefizef de concrétiser ses objectifs, notamment celui de décrocher une place au COMEX de la CAF et permettre à l’Algérie d’organiser une CAN. Sans oublier la mise en conformité des statuts de la FAF, qui, une fois amendés, mettront fin à la présence des anciens présidents et notamment le champion de la lutte des places de son gou- rou, planqué en Arabie Saoudite et toujours nostalgique de son « empire perdu ».
En définitive, Walid Sadi n’a fait que de l’agitation. Il n’a convaincu personne, sauf ceux qui sont « grassement payés » pour le soutenir, à l’image des youtubeurs à la petite semaine. Bien au contraire, il s’est attiré un tir groupé de critiques sur son niveau d’intervention, le timing de cette escalade et surtout les intentions jugées ‘’malsaines’’ par la plupart des observateurs. Sait-il qu’il n’a jamais été accepté par la vraie famille du football, même du temps de « l’empire » ? Tout comme son gourou, il a bénéficié d’un soutien «nucléaire» durant une certaine période et ce n’est plus le cas. Le temps des compétences est enfin de retour. Doucement mais sûrement, il creuse son sillon pour un avenir meilleur à notre jeunesse.
– LAFORDASSE