ALG : Un coup par-ci, un coup par-là et tout ça fait Koussa !
LAFORDASSE

L’ancien arbitre international, Messaoud Koussa, a décidé de poursuivre sa quête vengeresse contre la Fédération algérienne de football et surtout l’arbitrage, un corps pourtant auquel il appartient. Il n’en rate pas une pour régler ses vieux comptes avec l’ancien président, Kheïred- dine Zetchi, avec lequel il avait entamé le mandat 2017- 2021, avant de démissionner du Bureau fédéral, estimant à l’époque qu’il était inutile et qu’il voulait être en phase avec sa conscience.
A cette période déjà, il s’en était pris à Mokhtar Amalou, responsable de la commission fédérale d’arbitrage, déni- grant sa façon de gérer tout simplement parce qu’il n’était pas associé à la désignation des … arbitres ! Un volet qui a toujours fait polémique et qui a suscité l’intérêt de certains, alors que l’arbitrage ne se limite pas seulement à ça. La FAF avait répondu sèchement aux propos tenus par Koussa, qui était aussi président de la Ligue de football de Sétif depuis plus d’une décennie, l’invitant à laisser sa place aux jeunes, lui qui ne cessait d’appeler au change- ment à tout prix.
Ce changement a eu lieu dernièrement sur le plan conti- nental avec la désignation de Djamel Haïmoudi comme membre de la Commission d’arbitrage de la CAF et chef de file de cette corporation au niveau de l’UNAF. Mais, au lieu d’applaudir, voire féliciter Haïmoudi, la FAF et l’Algérie pour cette promotion pourtant longtemps languie, voilà que « Le couci-couça », évidemment tuyauté par un cercle connu et proche d’une de chaîne TV privée, monte au créneau pour le dénigrer. Et comme toujours, il s’est servi des pratiques rétrogrades pour régler de vieux comptes, déjà soldés, et (re) noircir le tableau.
Seulement, il n’y a rien d’étonnant. Pour Madame Soleil et le cercle des coalisés, tout ce qui vient de la Fédération est sujet à des critiques négatives. Point de débat constructif sur l’arbitrage et son avenir, ni sur des idées novatrices, des solutions réalistes et pratiques, de réflexion sur des problèmes de fond ou des échanges fructueux. Nada ! Ainsi, parce que Haïmoudi, l’Algérien, a fait son entrée au niveau de l’instance continentale de football qu’il faudrait l’abattre pour que le vide continue. Pour que l’Algérie du football soit toujours à la traîne et que les charlatans poursuivent leur politique de la terre brûlée.
Les campagnes se suivent et se ressemblent depuis que leur maître vénéré a dû quitter définitivement les lieux pour avoir emmené, après plus de trois man- dats, le football algérien vers l’abîme. Il continue à en payer les conséquences désastreuses à ce jour. Quant à Koussa, qui aimait ronfler pendant les réu- nions du Bureau fédéral et faire ses emplettes lors des missions de la fédé, il ferait mieux de se faire oublier et laisser l’arbitrage tranquille. Les places sont faites, désormais, pour les jeunes compétences qui émergent et s’imposent pour le bien de notre sport-roi, à l’image de Djamel Haïmoudi.
– LAFORDASSE