ALG : Travail au noir, la FAF montre le mauvais exemple !
LAFORDASSE

Dans son édition du 8 mars, le quotidien BOTOLA faisait part en exclusivité du cas de plusieurs salariés de la Fédération algérienne de football (FAF), sous le titre « travail au noir à la FAF ». Jusqu’à l’heure actuelle, aucun démenti ou précision n’ont été apportés à cette information. Cependant, un responsable a tenu à apporter un complément d’information en « off ». Il confirme l’existence de salariés sans contrats, mais précise qu’il s’agit de lenteurs administratives. Entre-temps, les salariés continuent à travailler le plus normalement du monde et perçoivent leurs salaires tout aussi normalement. Une version plausible, mais qui n’explique pas certaines carences pour ne pas dire incompétence.
La FAF dispose de plusieurs départements : une direction générale de l’administration, une direction des ressources humaines, le tout chapeauté par le Secrétaire général, premier responsable. Or, aucune de ces directions n’a prévenu le personnel concerné de l’arrivée à échéance de leurs contrats à durée déterminée. Les salariés concernés auraient dû être saisis ou convoqués pour les informer du renouvellement ou pas de leurs contrats, puisqu’aucune disposition ne prévoit que le contrat soit reconduit tacitement au-delà de la date de fin. Ce qui a créé une certaine ambiguïté chez les salariés.
Ainsi, certains sélectionneurs nationaux continuent de bosser sans existence légale et sans aucune couverture de quelque nature qu’elle soit, si ce n’est un CDD expiré ou un contrat inexistant. La FAF, qui a souvent fustigé la gestion à la petite semaine des clubs, ne fait pas mieux !
– LAFORDASSE