
C’est connu, la réussite du Paradou n’est pas le bon exemple pour les actuels décideurs du football. Mais il reste le seul exemple capable de donner vie au football professionnel. Tous les coups tordus sont permis pour le déstabiliser. Les exemples ne manquent pas. Lors du match Paradou – USM. Alger (0-1), au stade de Dar el Beïda ( banlieue d’Alger) , le club de Soustara a bénéficié de l’apport de ses supporters dans les tribunes. Ils ont enflammé le stade, en donnant de la voix durant tout le match, avec chants à la gloire des Rouge et Noir, mais sans banderoles. Comment ont-ils pu pénétrer, aussi nombreux au stade ?
Selon nos informations recueillies sur place, ces suppor- ters ont obtenu l’autorisation du délégué du match qui est intervenu auprès de la police pour leur permettre l’accès au stade, gratuitement bien entendu. En vertu de quel règle- ment ? Bien sûr dans ce contexte, certaines décisions de l’arbitre, au demeurant excellent, ont été quelque peu cha- hutées, mais ne devait-il pas s’interroger sur la présence de ces supporters ou bien est-ce qu’il a été averti par le délé- gué ? Ou bien encore, a-t-il mentionné cette transgression ?
Cet exemple ne doit pas rester sans suite. Il appartient à la Ligue de football professionnel présidée par Abdelkrim Medouar de connaître les raisons qui ont poussé ce délégué de match qui a handicapé le Paradou-Hydra de leur dou- zième homme. Un handicap certain, quant on sait qu’il était également privé de deux de ses joueurs de base, retenus en équipe nationale des U23 pour participer au tournoi de Toulon : Yacine Titlaoui et Adil Boulbina. En revanche, l’USM. Alger a joué au complet et son « petit » succès a été mérité devant un Paradou, il est vrai transparent.