ALG : Les boissons alcoolisées n’ont rien à voir avec la CAN
AB LAHOUARI

On aura tout vu, tout lu, tout entendu, notamment sur les réseaux sociaux, et on a vainement attendu que la FAF réagisse par ses canaux pour contrecarrer le dossier à charge qui a été publié dans un journal de la place. Des articles truffés de mensonge dans le seul but est de porter préjudice à la candidature de l’Algérie à l’organisation de la CAN-2025. Plus encore, on n’a rien vu venir des correctifs de ce journal, ni d’autres canards ne serait-ce que pour rétablir la vérité par respect aux lecteurs.
L’un des problèmes soulevés est celui de la vente de l’alcool qui serait interdite en Algérie. L’auteur de l’article est connu pour faire de l’amalgame et surtout de nuire à la bonne marche de notre football. Ainsi, il compare l’organisation du Mondial avec celle de la CAF, sans aucune vérifi- cation, alors que ce sont deux cahiers des charges différents. Mais que voulez-vous ! disent les anciens : «On ne peut pas faire d’un bourricot un cheval de course.»
L’interdiction de la vente d’alcool au Qatar durant le Mondial n’a pas été généralisée à Doha. Le sponsor major de la Fifa, la marque Budweiser, est vendue partout y compris à l’intérieur du stade. Sauf que dans les frigidaires, qui portent égale- ment le nom de la bière, cette dernière n’est pas alcoolisée. En revanche, dans les fans – zones, dont celui du parc de Bidaâ qui regroupe quelques 40 000 personnes tous les soirs, on trouve de la bière à profusion. La campagne qui a été menée contre le Qatar sur ce sujet a fait plouf.
En ce qui concerne le dossier de candidature de la FAF à la CAN, il ne peut être question de boissons alcoolisées. Elles ne sont pas prévues dans le cahier des charges et l’instance continentale, à l’inverse de celui de la Fifa, n’a pas de sponsor d’une marque de bière ou autres. De fait, le problème ne se pose pas. Pourquoi donc aller chercher un pou dans la tête d’un chauve, sans aucune raison ? Plus encore, la vente de boissons alcoolisées n’est pas interdite dans notre pays, il suffit d’une autorisation administrative pour ouvrir un fonds de commerce.
– AB. LAHOUARI