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ALG : Le retour en fanfare de Amar Bahloul au CHAN

YANIS B

L’ex-membre du Bureau Fédéral durant le mandat de Zetchi Kheïreddine dont il était un des membres influents de l’équipe, Amar Bahloul (à droite de notre photo en compagnie de Zetchi Kheireddine), avait été mis sur la touche par la politique de l’exclusion appliquée par le président Charaf- Eddine Amara. Celui-ci qui voulait placer ses amis, l’avait également écarté d’une commission de la CAF alors qu’il était parvenu à gagner la sympathie de son assemblée générale en obtenant 24 voix pour le poste du Comité exécutif, bien mieux que Mohamed Raouraoua qui n’en avait reçu que 7 devant le Marocain Fouzi Lekjaa.

Un abus de pouvoir manifeste qui n’a nullement découragé l’enfant d’El Tarf poussé de surcroît à retourner devant l’assemblée générale de la Ligue régionale pour le poste de président. Il l’obtenait haut la main. Mais Charaf -Eddine Amara est allé encore plus loin en plaçant deux de ses « amis » à la tête du CHAN, Rachid Oukali et Yacine Benhamza, tout en exigeant d’eux de ne pas associer les membres du Bureau fédéral ou des ligues pour la gestion des trois zones de compéti- tions, Oran- Alger – Constantine – Annaba.

L’arrivée de Djihad Zefizef après quelques mois de tâtonnement a changé la donne. Le nouveau président de la FAF, aidé par son Bureau fédéral a compris que l’organisation du CHAN était catastrophique. D’autant que la CAF a attiré son attention en langage diplomatique, sur l’incompétence du Comité local, présidée Rachid Oukali. Le nouveau patron de Dely Brahim apportait alors dans l’urgence des modifications en faisant appel à ceux qui ont des connaissances approfondies dans la gestion des événements sportifs. Amar Bahloul en a fait partie. « Je suis un serviteur du football. Sans plus », dit-il.
-YANIS B

 

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