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ALG : Le futur président héritera d’une Fédération en ruines

LAFORDASSE (IN BOTOLA)

Tout ça, pour ça ! Après une année de règne, Amara Charaf-Eddine quitte la Fédération algérienne de football (FAF), laissant derrière lui un champ de ruines. Celui qui a pourtant hérité d’une machine fonctionnelle, malgré plusieurs insuffi- sances, aura tout mis à terre en l’espace d’une année. Le programme pompeux ramené dans ses bagages n’était finale- ment qu’illusion car des onze points qu’il contenait, aucun n’a vu le jour. Juste des effets d’annonce et des bandes-annonces médiatiques pour faire bon genre et bluffer un auditoire, ceux de l’assemblée générale et la famille du football, mais aussi l’opinion et les pouvoirs publics.

On ne va pas rappeler tout ce qui a été démantelé au cours d’une année, de la Direction technique nationale, décapitée de ses deux premiers responsables pour la laisser entre les mains d’un intérimaire loin de faire l’unanimité, à la Direction de contrôle de gestion et des finances dont le président a été chassé comme un mal- propre, en passant par le limogeage du Secrétaire général à une période cruciale, au dossier de la mise en conformité des statuts, massacrée au point de perdre l’appui et l’accompagnement de la FIFA, et au dernier scandale, celui de l’élection de Abdelkrim Medaouar à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP), mais l’héritage d’Amara sera lourd à assumer par le futur élu au siège de Dely Ibrahim.

Le Pdg du Holding Madar, qui a tenté de faire le forcing depuis le 31 mars, date de l’annonce de sa démission, en multipliant les sorties médiatiques et les appels du pied pour un retournement de situation, a fini par comprendre sa peine et quitter son bureau, confirmant la décision prise sur son avenir. La fin de la dernière semaine a été, dit-on, décisive puisqu’il a été signifié directement à Amara de rentrer à la maison, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles perspectives. Mais avant, il faudra régler la problématique des assemblées générales.

Comme nous l’affirmions, lors de l’une de nos récentes éditions, l’AGEx pour la mise en conformité des statuts n’aura finalement pas lieu à la date décidée par le dernier Bureau Fédéral, soit le 2 juin 2022. Reste l’AGO du 16 juin pour l’examen des bilans, moral et financier, où la grande question reste posée : aura-t-elle lieu ou pas ? Certains demeurent sceptiques vu la situation de blocage à laquelle est parve- nue la FAF du juriste Charaf-Eddine dont le passage catastrophique restera dans les plus mauvaises annales de cette instance depuis l’indépendance.
LAFORDASSE

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