
En parfait défenseur offensif qu’il a été, le candidat à la présidence de la FAF, Meziane Ighil, a toujours eu un coup d’avance grâce à son sens de l’anticipation. Ses opposants ont tenté d’allumer le feu au niveau des réseaux sociaux pour dénoncer son élection à la tête de l’Amicale des anciens internationaux de football soit par la désinformation, soit par ignorance des textes. Ils sont tombés dans leur propre piège.
Cette assemblée générale extraordinaire (Agex) de l’AAIF, qui s’est déroulée dimanche, a été préparée bien avant la décision de la Commission électorale. Et les attaques contre l’Amicale, sous prétexte qu’elle est illégale parce que les textes n’ont pas été respectés, sont dénuées de sens. Elle avait parfaitement le droit de tenir son Agex, en informant les services compétents. En revanche, elle n’avait pas à obtenir d’autorisation parce que, légalement, elle pouvait la tenir dans son siège.
Devant huissier, 54 membres, sur les 65 (à jour de leur cotisation) qui composent l’Amicale, ont plébiscité par un vote à main levée Meziane Ighil. Au cours des débats, ses ex-coéquipiers de l’équipe nationale, Omar Betrouni et Mourad Barkat, ont pris la parole pour remercier l’ex-président, Ali Fergani, de l’excellent travail qu’il a accompli durant ses mandats, tout en lui souhaitant un prompt rétablissement. Puis, ils ont proposé la candidature unique de Meziane Ighil à la tête de l’AAIF, qui a été acceptée.
Les ex-internationaux, toutes générations confondues, ont ainsi déjoué le piège tendu par le fuyard de Franceville, qui ne voulait pas des associations (arbitres, entraîneurs et internationaux) comme candidats à la présidence de la FAF. Il savait que ces trois corporations jouissaient d’une certaine popularité capable de le mettre en minorité. Ils ont évité un obstacle majeur sur la route qui mène à Dely Brahim. Les deux autres candidats, Medouar Abdelkrim et Wali Sadi, ont un problème : celui du niveau universitaire.
Quelle solution la Commission électorale va-t-elle proposer ? A l’évidence, les arguments de Meziane Ighil sont imparables. « Il a fermé le « domino » avec un double-six », a déclaré un observateur averti du café du Métro. A voir !
– AB. LAHOUARI