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ALG : Le comble du ridicule de l’aboyeur de Doha

YANIS B

A J-5 de la clôture de l’opération des dépôts des candidatures, pour la présidence de la Fédération algérienne de football, et face au vide sidéral d’une campagne fade, c’est l’aboyeur de Doha qui en profite pour gratifier ces chers lecteurs d’une contribution lunaire, où il déroule la feuille de route fantasmagorique de son clan, au mépris de l’Etat de droit, de la réglementation et des procédures. Même si tout le monde sait qu’un président de la FAF a toujours l’appui et l’assentiment des pouvoirs publics, le clan Walid Saâdi fait tout pour nous fourguer un candidat muet, sans passé sportif et sans grande envergure.

Dans son délire, il est simplement question, pour Meziane Ighil, l’homme au grand courrier dans le football national, de rejoindre ni plus ni moins l’attelage de Walid Saâdi – rien que ça ! – puis passer comme une lettre à la poste, le 4 septembre prochain, au mépris de tous les membres de l’assemblée générale, qui devront visiter l’urne ce jour-là. Sans prendre connaissance ni du programme ni des intentions de ce candidat, et enfin, ultime affront : le nouveau président et son futur Bureau devront se mettre à la disposition de leur guide spirituel, Mohamed Raouraoua, qui les aidera à gérer la FAF, car lui, au passage et selon les écrits du même rédacteur, est trop vieux et beaucoup occupé pour manager cette instance !

A travers l’écrit osé de celui que l’on appelle « Madame m’a dit » (ndlr- actuellement commentateur sportif à BeIn Sport) on comprend les desseins de ce clan dont l’objectif est de se réapproprier la FAF, ce «bijou» perdu en 2017, lorsque Raouraoua est revenu « nu » d’Addis-Abeba et a fui Franceville après l’élimination des Verts dès le premier tour de la CAN-2017 au Gabon. Une fuite qui ne l’a pas empêché de briguer un quatrième mandat, après ceux de 2001-2006, 2009-2013 et 2013-2017. Il a vite été refroidi par un de ses protecteurs, qui lui avait même envoyé le message suivant: «Dites-lui qu’il disparaisse de ce pays».

Pour enrober ce funeste projet, l’aboyeur de Doha ose de gros mensonges comme la faillite du football algérien, que ce soit sur le plan sportif ou bien sur le plan financier, oubliant que son maître vénéré n’a jamais gagné le moindre titre et que depuis son départ, l’Algérie a déjà trusté une CAN en 2019, une Coupe arabe de la FIFA (2021) et une Coupe arabe des nations U-17 (2022). Qu’elle a eu le privilège d’organiser avec succès deux compétitions de la CAF (CHAN-2022 et CAN-U17 2023).

Quant au volet financier, il n’a qu’à consulter tous les bilans de la FAF, certifiés par les commissaires aux comptes depuis le départ du fuyard de Franceville, pour s’apercevoir que cette instance n’a à aucun moment été en faillite comme il le pré- tend. Juste pour éclairer une opinion qu’il désinforme, le der- nier bilan de l’exercice 2022, présenté par Djahid Zefizef, le 26 juin dernier, et approuvé par l’assemblée générale de la FAF, fait ressortir les chiffres suivants : un résultat de l’exercice positif de 820 824 325,69 DA et une trésorerie de 3 292 079 254 DA. Alors pourquoi tant de mensonges et de manipulation ? En tous les cas, le boa constrictor est trop gros et le football algérien mérite mieux que ces inepties qui trahissent les ambitions d’une issaba déjà passée par la FAF et qui a laissé un héritage catastrophique.

Raouraoua, qui a trouvé une planque  chez ses amis saoudiens de l’UAFA, aurait mieux fait d’aider ses compatriotes à se faire une place dans cette instance. Depuis qu’il en fait partie comme em- ployé, aucun algérien n’a pu l’intégrer ! Au final, la forte personnalité de Meziane Ighil dérange et inquiète le clan. Ce dernier, qui se sert d’un youtubeur condamné par la justice algérienne et qui est localisé dans le nord de la France, mène une campagne diffamante contre l’ex-défenseur international algérien, sans jamais l’avoir rencontré. Il joue même les gros bras, ce qui fait dire aux sympathisants du bulldozer du Nasria : « Ce youtubeur, dont on ne connaît pas le père, apprendra à connaître Meziane, le jour où il le rencontrera ».

Le temps où l’on gérait la FAF par procuration ou à distance par une simple télécommande est révolu.

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