
L’ex-gestionnaire de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua (à droite de notre photo, en compagnie de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika , Allah Yerhamou) a officiellement fait part de son indisponibilité et son incapacité à gérer, conseiller ou aider de quelle que façon que ce soit. Selon plusieurs sources concordantes, Mohamed Raouraoua « n’a pas été insensible aux sollicitations », mais il a expliqué « n’avoir ni la santé ni les relais qu’il faut pour aider ». Il aurait, selon nos informations, affirmé être « hors course », notamment en Afrique où les choses vont vite de l’aveu même du principal intéressé.
Un retrait qui explique, sans doute, l’accalmie de ses plus fervents supporters et soutiens médiatiques qui se retrouvent orphelins, à commencer par Walid Sadi, qui tente plusieurs ap- proches avec des membres influents de l’assemblée générale mais qui se fait rembarrer à chaque fois. Toutefois, Raouraoua n’a pas déclaré s’il conservait son poste à l’UAFA qui a son siège en Arabie saoudite. Un retrait sur la pointe des pieds pour celui qui depuis 2017, a tout fait pour s’installer à Dely Brahim, n’hésitant pas à tenter avec Mahfoud Kerbadj (Allah Yerhamou) et Mohamed Mecherara de destabiliser la FAF, comme ce fut le cas lors d’assemblée générale de Constantine.
Sans avoir été de la famille du football, Mohamed Raouraoua a intégré l’instance du football, au début des années 1980 grâce à Kamel Bouchama alors ministre de la Jeunesse et des Sports. Ce dernier l’intègre dans le staff de l’équipe nationale pour le Mondial 1986, comme HTR (Hébergement -Transport et Restauration) alors qu’il ne siégeait pas au Bureau Fédéral de la FAF. Il a été par la suite parrainé durant une vingtaine d’années par les puissants du moment et occupé des postes au niveau de la FIFA, de la CAF, de l’UNFA … jusqu’à devenir le cham- pion de la lutte des places. Bon vent !
AB. LAHOUARI