ALG : Gianni Infantino est bien en Algérie, n’est-ce pas ?
LAFORDASSE

La veille du CHAN-2022 et l’inauguration du nouveau stade Nelson-Mandela, le patron de la FIFA, Gianni Infantino ( au centre de notre photo, à sa gauche Amar Bahloul ex-membre du BF de la FAF et à droite, Zetchi Kheïreddine, ex-président de la la FAF) a débarqué à Alger où on lui a déroulé le tapis rouge digne des grands souverains, ce qui est bien normal vu qu’il est le représentant de 211 Associations de football à travers le monde. Chacun de ses déplacements est salué par la planète de la balle ronde. La télévision algérienne lui a tendu le micro. Il en a profité pour louer la grandeur footballistique du pays hôte du CHAN et de l’accueil chaleureux que lui a été réservé par le Président de la République.
Pourtant, ce scénario aurait pu se dérouler, il y a deux ans, sauf qu’à l’époque des coalisés malveillants, à la solde de la Issaba, ont transformé la visite d’Infantino en «un acte de haute trahison». Une campagne média- tique et sur les réseaux sociaux s’est ébran- lée pour empêcher le président de la FIFA de débarquer à Alger un certain 22 février 2021. La visite a vite fait d’être capoté alors qu’elle aurait fait gagner du temps à notre pays et fait avancer plusieurs projets dans le football et à l’actif de la Fédération.
Celui qui était visé à l’époque n’était autre que le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, qui a dû renoncer à un second mandat pour laisser la place à l’improvisation et un mauvais casting de Amara Charaf-Eddine, dont les retombées ont été payées cash. En effet, la visite d’Infantino, en 2021, devait l’emmener au CTN de Sidi Moussa et à Tlemcen pour visiter les travaux de la nouvelle académie de la FAF. Une mission qu’il n’a pu effectuer. Et le projet abandonné que l’actuel locataire de Dely Ibrahim, Djihad Zefizef, a réussi à réactiver, y compris sur le plan financier, lors de la réunion avec Infan- tino à Paris.
Le dernier voyage d’une équipe du Département développement de la Fifa à Alger a permis de dégeler les fonds pour ce projet et bien d’autres. Mieux encore, contrairement aux allégations de certains coalisés dont Madame Soleil, il était question d’ouvrir un bureau de la Fifa à Alger, promesse faite par Infantino à Zetchi, que Zefizef compte relancer et faire profiter l’Algérie d’une telle exposition. Aussi faut-il rendre à César ce qui appartient à César et si Zetchi avait commis quelques erreurs et actes de gestion, il a servi son pays et sa vision moderne du football a été récompensée.
L’organisation du CHAN a été son dossier prioritaire, en 2018, malgré les critiques acerbes et le sabordage mené par la bande des coalisés, qui, aujourd’hui, surfe sur la vague, notamment sur le succès de cette compétition qui vient à peine de débuter. Le mensonge et l’hypocrisie se font toujours rattraper par la vérité.
LAFORDASSE