
Quelle promotion et belle revanche ! Poussé à la porte sans réelles raisons, par l’ex-président de la FAF, Amara Cha- raf-Eddine, l’ancien directeur technique national, Ameur Chafik, n’a pas attendu trop longtemps pour faire valoir ses compétences, notamment sur le continent où il fait, désormais, partie de la Commis- sion technique et de développement de la Confédération africaine de football. Lundi, il était parmi ses pairs du continent en réu- nion virtuelle sur invitation du Secrétaire général, Véron Mosengo-Omba.
Parmi les points abordés lors de cette réunion : la proposition de mise à jour de la Convention des entraîneurs de la CAF, le programme de formation des formateurs d’entraîneurs, la reconnaissance mutuelle des diplômes d’entraîneur des autres Confédérations, le programme scolaire africain, planifications et programmes pour mettre en œuvre les fonctions et res- ponsabilités de la Commission technique et de développement, telles que stipulées dans les règlements d’application des Statuts de la FAF.
Cette réunion, qui s’est déroulée en présence du président de la CAF, Patrice Motsepe, et du vice-président, Mohsen Salah (Egypte), a connu la présence de plusieurs membres et sommités du football continental, tels que Mohamed Magassouba (Mali), Khalilou Fadiga (Séné- gal), Emannuel Adebayor (Togo), Joseph Antoine Bel (Cameroun), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Joao Gomes (Angola), Belhassen Malouche (Tunisie), Clémentine Touré (Côte d’Ivoire) et bien d’autres.
Il est utile aussi de souligner qu’Ameur Chafik, dont certains cercles tentent tou- jours de discréditer par jalousie et du fait qu’il faisait partie de l’équipe de Kheïred- dine Zetchi qui l’avait installé DTN, est de plus en plus sollicité à l’international par ses pairs. Tout récemment, il était au Maroc où il a pris part au dernier module de formation pour l’obtention de la licence CAF Pro, le premier du genre. Il faisait par- tie du panel des évaluateurs en sa qualité d’instructeur CAF Elite.
Dans le cadre de la formation, l’ex-DTN n’oublie pas son pays et tente de sensibi- liser la CAF pour que le prochain stage de la licence CAF Pro soit organisé en Algérie, vu que la FAF, du temps où il était DTN, avait répondu à toutes les exigences de la Convention CAF. Evidemment, les places seront ‘’chères’’, puisque la CAF n’auto- rise qu’un maximum de 25 techniciens à former dans un premier temps. Mais, qui ne tente n’a rien.
Ameur Chafik a gagné en crédibilité, et il reste toujours au service de son pays pour faire avancer les dossiers techniques auprès de la CAF et de la FIFA, qui lui reconnaissent les compétences et le travail accompli du temps. Aussi, le futur président de la FAF serait bien inspiré à réhabiliter ce cadre émérite, notamment dans le volet formation car, selon nos informations, l’enfant de Batna ne voudrait plus reprendre son poste de DTN, mais plutôt se consacrer à cette mission.
Enfin, l’option prise de son époque, celle de lancer des académies sous l’égide de la Fédération, a été saluée une nouvelle fois par les instances internationales (CAF et FIFA) et dont les fruits sont visibles à tra- vers les nombreux joueurs qui alimentent les différentes sélections jeunes, contrai- rement à ce que prétendent certains récalcitrants et mauvais-penseurs aux connaissances dépassées par le temps. Et puis, en cette prochaine saison, le mercato se fait une nouvelle fois chez le Paradou. N’est-ce pas suffisant ?
– LA FORDASSE